Cahors – Réforme des retraites : La lettre ouverte de Bernard Delpech à Aurélien Pradié
Le secrétaire de la Section socialiste interpelle le député du Lot.
Bernard Delpech, secrétaire de la Section socialiste de Cahors (il succède à Abel Rachi), et conseiller municipal cadurcien, interpelle dans une lettre ouverte Aurélien Pradié, député du Lot, sur le vote à l’assemblée concernant la réforme des retraites ; « Lors de la remise des trophées des Sports à Cahors fin janvier nous avons échangé sur la question de la « réforme » des retraites. Je vous sollicite en tant que représentant de la Nation, vous qui êtes issu d’un parti qui se veut l’héritier de de Gaulle. Le 16 mars, c’est-à-dire demain, vous allez pouvoir faire honneur à votre histoire politique, vous pourrez voter contre cette réforme qui va à l’encontre de l’esprit du Conseil National de la Résistance, à l’encontre de notre modèle social. La suppression des « régimes spéciaux », pourtant créés sous son autorité, a été voté par une majorité de Sénateurs. Je sais combien vous êtes attaché, en tant qu’homme politique à l’exemplarité du politique. Or, à moins que l’information ne m’ait échappée, je n’ai pas observé de suppression des « régimes spéciaux » des Parlementaires français. Vous savez, comme moi, que l’effort n’est consenti par les Français que lorsqu’il est compris et que la justice sociale le guide. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Ce projet de régression de notre modèle social français et les attaques puissantes contre la démocratie sociale de notre pays sont, de plus, contraires à l’esprit des institutions de la Vème République voulu par le général de Gaulle. Incarnant la minorité de la droite sociale au sein de votre parti, notre système de retraite est entre vos mains. « Député de tous les Lotois » comme vous aimez à vous définir, n’oubliez pas que vos concitoyens attendent de vous un vote clair et tranché pour ne pas alourdir leur peine et amoindrir leurs pensions prochaines. En vous remerciant de l’attention que vous porterez à mon message, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations les plus républicaines.»
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