Cahors : Plus de 200 personnes à la manifestation de soutien aux policiers
Le cortège a descendu le boulevard jusqu’à la mairie.
Mercredi 26 octobre, il y avait bien sûr des policiers, leurs collègues de la municipale, des élus mais aussi de nombreux citoyens venus les soutenir. La manifestation de soutien aux policiers a rassemblé plus de 200 personnes devant le commissariat avant que le cortège ne descende le boulevard Gambetta jusqu’au parvis de la mairie. On pouvait entendre dans les rangs les revendications des policiers cadurciens : « C’est une manifestation pour nos collègues de Viry-Châtillon. C’est aussi l’occasion d’exprimer notre ras-le-bol. Que l’on nous donne des moyens et des effectifs… » « On est dans une zone où il y a des problèmes : agressions sur les personnes, trafic de stupéfiants, cambriolages… « Au-lieu de nous faire interpeller des petits consommateurs, que l’on nous permette de travailler sur les trafiquants. » « L’insécurité doit changer de camp. Ce sont les délinquants qui doivent se sentir en insécurité. » « Il faut reconquérir le terrain. » Une Marseillaise a conclu l’action.
> Les réactions des élus présents.
Geneviève Lasfargues, conseillère régionale et adjointe à la mairie, et Françoise Faubert, adjointe à la mairie : « C’est important que nous soyons là. Il faut des effectifs, analyser les causes du problème et trouver des solutions. On doit s’attaquer aux zones de non droit. »
Aurélien Pradié, conseiller régional LR : « C’est un soutien naturel. C’était pour moi une évidence d’être là. C’est une présence politique mais pas partisane. Je suis inquiet de la colère de nos forces de l’ordre et de la déliquescence de l’Etat depuis quelques mois. »
Emmanuel Crenne, conseiller régional FN : « Il faut tout faire pour que la crainte soit du côté des délinquants et non plus du côté des policiers, redonner confiance à la police et à tous ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens afin que l’état de droit soit rétabli. Nous demandons donc que l’on donne la présomption d’innocence au policiers et gendarmes qui font usage de leur arme, qu’on leur donne des moyens matériels, humains et législatifs appropriés. Nous demandons enfin que le laxisme judiciaire cesse et que la justice applique la loi strictement et retrouve son indépendance. »