Cahors : PLUi, désamiantage et démolition de la laiterie, et DOB ou plutôt ROB au conseil municipal
La séance a eu lieu ce 8 février.
17 délibérations étaient au programme de la séance du conseil municipal de ce 8 février. Daniel Morer, conseiller municipal d’opposition de « Cahors ensemble & autrement », dans son style, a donné son « impression » avant le début des débats : « J’ai deux constations à faire sur ce conseil municipal : je n’ai pas trouvé le marché du stationnement… et j’aimerais le voir pour en parler pendant le DOB (Débat d’Orientation Budgétaire). Je pensais d’ailleurs qu’il serait à l’ordre du jour. Je regrette ce manque de modernité. Monsieur Bouillaguet, lors d’une séance précédente, a parlé de deux écoles. Nous ne sommes pas à l’école ici. Au Département où vous siégez il a déjà été voté. Je vous promets d’ailleurs un DOB qui ira au fonds des choses… avec des échanges pertinents. »
L’adjoint aux finances, Vincent Bouillaguet, n’a pas manqué de lui répondre : « On ne dit plus DOB mais ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire) depuis plusieurs années… vous qui parlez de modernité… Au Département, je leur ai dit que ce n’était pas le mieux à faire car nous n’avons pas les tenants et aboutissants en début d’année. Pour nous ce choix est le meilleur. Nous estimons qu’il vaut mieux établir un budget quand on a des données consolidées. »
Les délibérations se sont ensuite enchaînées avec notamment le plan de financement prévisionnel d’un montant de 222 400 euros (dont 35 % de subventions de la Région et 30 % de l’Etat) pour le désamiantage et la démolition de la laiterie plaine du Pal afin de créer un parc des Berges ; et la convention de maîtrise d’ouvrage unique pour la dissimulation des réseaux de l’avenue Anatole de Monzie (RD820) au droit de carrefour à créer.
L’avis sur le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal a été ensuite soumis au vote. «Ce document est essentiel. C’est une étape importante. C’est la traduction d’un projet politique, de la vision de notre territoire pour demain. Je remercie les services pour leur travail, leur implication mais également Brigitte Dessertaine, et Jean-Luc Marx qui ont assuré le suivi du document. Il est le fruit d’une équation complexe : la mise en commun des objectifs sur un large territoire ; la prise en compte de règles de plus en plus restrictives ; l’intégration de la philosophie de notre projet urbain, notre volonté de reconstruire la ville sur la ville ; enfin il participe à notre ambition écologique et au développement des zones économiques « a souligné Jean-Marc Vayssouze, le maire. L’opposition s’est abstenue. Fin des débats.