Cahors – Municipales 2020 : La liste Cap à Gauche se démultiplie
Plusieurs réunions publiques sont notamment au programme.
Le 15 janvier dernier, la liste Cap Gauche a tenu sa troisième réunion publique à la Maison du Citoyen de la Croix de Fer. « Notre volonté est de mener une campagne à l’image d’une ville vivante et populaire et de replacer les citoyens et les citoyennes au centre de la démocratie locale et des décisions municipales. Nous œuvrons pour une réelle démocratie transparente et profonde de la vie du conseil municipal, tout en souhaitant lutter face à l’urgence écologique, le recul de toutes les inégalités sociales et les discriminations, en rupture avec la politique libérale et austéritaire. Une autre voie pour Cahors est possible : celle de l’intelligence collective citoyenne, basée sur une union solide pour battre les politiques inégalitaires » a expliqué Leila Kennouda de Cap à Gauche.
> Les prochaines réunions publiques :
– le 6 février à l’espace du XXème siècle de Terre-Rouge (18 h)
– le 19 février à la salle de Lacapelle (18 h)
– le 7 mars à la bourse du travail (18 h)
– Date à définir à Sainte-Valérie
> Facebook: Cap à Gauche Cahors.
> capagauche@mailo.com
> internet:capagauche2020.com
> La liste Cap à Gauche se positionne clairement contre la réforme des retraites et « demande le retrait immédiat de ce funeste projet dont les conséquences seraient une baisse du montant des pensions pour le plus grand nombre, ainsi qu’un nouveau recul de l’âge de départ » : « La pension de retraite doit constituer une prolongation du salaire : elle doit donc être garantie et définie par des règles précises déterminées en fonction des salaires passés et non en fonction d’un budget prédéterminé comme l’envisage cette réforme [14 % du PIB et 28 % des salaires bruts]. Avec la retraite à points on sait ce qu’on cotise, jamais ce que l’on reçoit et ce système à points supprime toute notion de solidarité pour imposer un « chacun pour soi ». La fin du système de retraite par répartition serait l’abandon de la solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle, mais aussi une porte grande ouverte à la privatisation des retraites avec les fonds de pension ou les assurances privées. De plus, le système de retraite à points pénalisera les personnes qui ont eu une carrière discontinue, notamment les précaires, et accentuera encore plus les inégalités entre les femmes et les hommes. En passant à un système de comptes notionnels dans les années 2000, les Suédois ont connu une baisse de leur retraite par rapport à l’ancien système. Les pensions ont également diminué, à trois reprises, dans les années 2010. Cette réforme a transféré les risques liés à la situation économique, des cotisants vers les retraités et le niveau des retraites n’est plus garanti : si la situation économique s’améliore, le niveau des pensions peut augmenter ; si la situation, au contraire, se dégrade, le niveau des pensions baissera automatiquement. Comme nos ami(e)s belges qui ont réussi à faire plier leur gouvernement qui souhaitait instaurer un régime de retraite par points, continuons de refuser cette réforme et préservons notre système de retraite par répartition. »
Photo @DR