Cahors : L’hommage rendu aux victimes et héros de la déportation
Une cérémonie a eu lieu ce dimanche.
« Aux 353 Lotois morts en déportation. Aux morts ». La cérémonie commémorative organisée dans le cadre de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation s’est déroulée ce dimanche 28 avril au monument des victimes de la Déportation à l’hôtel de ville de Cahors. Jérôme Filippini, préfet du Lot, Françoise Faubert, adjointe à la mairie représentant Jean-Marc Vayssouze, Marie Piqué, et Brigitte Rivière, respectivement vice-présidente de la Région et conseillère régionale, étaient notamment présents. André Nouvian, président du musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération, a lu le message commun de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et des Associations de mémoire des camps nazis, et de l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés de la Résistance et Familles (UNADIF – FNDIR) : « Les déportés, derniers rescapés de l’horreur indicible de la barbarie nazie, expriment leur légitime inquiétude à l’égard d’une Europe aujourd’hui divisée, traversée et habitée par la résurgence de mouvements nationalistes. L’Europe dont la vocation est de garantir la paix et la prospérité des pays qui la composent doit être celle de la Mémoire de millions d’êtres humains sacrifiés par une idéologie perverse. Sauvegarder cette Mémoire, où la souffrance se mêle à l’espérance, doit faire prendre conscience, avant qu’il ne soit trop tard, de l’indispensable solidarité entre les peuples épris de liberté, pour l’emporter sur toutes les formes d’obscurantisme, de fanatisme, de racisme, d’antisémitisme, de xénophobie. Le rappel de l’action des déportés dans les camps de la mort doit aller bien au-delà d’une journée symbolique. Il s’agit, pour les générations futures, de poursuivre avec détermination ce combat contre l’égoïsme et la peur. C’est ainsi que l’hommage aux déportés prendra tout son sens pour construire un avenir de paix, de fraternité et de respect de la dignité humaine. » Le représentant de l’Etat, les élus, André Nouvian aux côtés de Pierre Penalba, ancien combattant, sous-officier dans le 1er régiment de spahis marocains, ont ensuite déposé une gerbe. La cérémonie s’est achevée par la sonnerie aux morts, une minute de silence et la Marseillaise.