Cahors : Les partenaires locaux associés à Enerpat

Une convention de partenariat a été signée le 17 novembre.

Energie et patrimoine. Enerpat constitue une démarche collective visant à structurer un pôle de compétences liant les thématiques « patrimoine » et « efficacité énergétique » en s’appuyant sur les acteurs locaux et régionaux compétents dans les domaines de la formation, de la recherche, de l’innovation et du développement économique ainsi qu’en utilisant le centre-ancien de Cahors comme living-lab (laboratoire vivant). Le projet implique localement des artisans pour la définition et le test de menuiseries et de solutions d’isolation adaptées (CAPEB et Ecole des Métiers du Lot) ; il associe également la plateforme technologique régionale Efficacité Energétique (PFT EE) sise au lycée Monnerville de Cahors avec la mise à disposition de matériel d’instrumentation.

Trois conventions ont ainsi été signées le jeudi 17 novembre entre Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors et président de l’agglo, Eric Lalande, président de la CAPEB et représentant la Chambre de métiers,et Ludovic Puydebois de la PFT EE :

– une convention de partenariat avec la CAPEB du Lot, autour d’un travail d’animation, d’études, de conception et de réalisation de prototypes de menuiseries en châtaignier du Lot et d’un mode opératoire de mise en œuvre optimum, destinés à définir les bonnes pratiques de restauration liées aux remplacements des menuiseries, en secteur sauvegardé

– une convention de partenariat avec l’école des métiers du Lot pour l’organisation d’un chantier-école afin de réaliser des enduits à base d’éco-matériaux, dans le cadre des travaux de thèse

– une convention de coopération technologique avec la PFT EE (plateforme technologique Efficacité Energétique) pour le développement du projet simulation de présence et serveur de mesure dans les appartements tests

Eric Lalande a souligné l’importance de cette démarche, de « ce projet de territoire », important pour « le tissu économique des petites entreprises », et englobant « la recherche et la formation ». « On est inscrit dans une démarche de laboratoire vivant » a rappelé le maire de Cahors avant la conclusion de Michel Simon, le « papa » d’Enerpat : « On veut démontrer que dans nos territoires ruraux, on peut développer des savoirs faire. » A suivre…

> Enerpat prend son envol et devient un projet leader d’éco-restauration du bâti des centres anciens à l’échelle européenne. La candidature du Grand Cahors – chef du projet Enerpat – a été retenue à l’appel à projets du programme Interreg SUDOE (Sud-Ouest Europe) le 30 juin dernier. Enerpat fait partie des 34 projets qui seront  financés sur près de 500 candidatures déposées. Premier dans sa catégorie (Economie faible en carbone), le projet va désormais passer de la théorie à la pratique avec un  financement de l’Europe de plus de 1,4 million d’euros sur 3 ans. Le consortium Enerpat est le seul à être porté par une collectivité locale. Les travaux de la doctorante, Sophie Claude, vont permettre d’enrichir le projet Enerpat – SUDOE.