Cahors : Le PS tacle la gestion municipale des villes FN
Une conférence a eu lieu à la Bourse du Travail.
La section du Parti Socialiste de Cahors a organisé une conférence-débat, le 21 mars, à la Bourse du Travail autour du « Livre noir : 18 mois de gestion municipale par le Front National » en présence d’Elsa Di Méo, secrétaire nationale du PS qui a supervisé cette enquête avec Sarah Proust. Ce livre d’une vingtaine de pages (téléchargeable gratuitement sur le site du PS, repris par Var Matin, Libération, BFM…) se penche sur les 11 villes gagnées par le parti de Marine Le Pen aux dernières élections municipales. Il est divisé en six chapitres : « haro sur les politiques de solidarité », « l’école, entre tension et abandon », « baisse de la fiscalité et des dépenses ? Paroles, paroles, paroles », « la mise au pas de la culture », « le piétinement permanent de la République » et « Des élus exemplaires ? Pas vraiment ! ».
« C’est un travail salutaire pour comprendre le vote FN » a lancé Abel Rachi, secrétaire de la section de Cahors, relayé par Laurent Fabre, premier secrétaire fédéral : « Il n’y a pas de temps à perdre pour lutter contre le FN. » « Il faut des outils, et des arguments qui soient neutres » a expliqué Elsa Di Méo, élue dans l’opposition à Fréjus, ville FN. Elle a pris deux exemples de la méthode FN notamment « la mise au pas de la culture » et des écoles « transformées en un terrain de démonstration idéologique ». « Ils ont des réponses qui surfent sur les ressentiments de la population. Il faudra se battre et amener une vision, proposer un modèle de société dans lequel nos enfants évoluent » a conclu Elsa Di Méo. Bruno Lervoire du FN 46 a alors demandé la parole : « Comment expliquez-vous que le nombre d’électeurs FN aient augmenté aux départementales et aux régionales et que 76 % des habitants des villes FN se déclarent satisfaits ? » La secrétaire nationale l’a renvoyé à ces chiffres : « Il s’agit de 71 % de personnes interrogées sur un échantillon de 900 personnes sur ces 11 villes…60 % des gens considèrent par contre que les maires de ces communes sont sectaires. Moi, ce qui m’inquiète, c’est que vous avez politisé la gestion des villes. » Noir, c’est noir.
> Le revenu de base, utopie réaliste ? On en parle depuis quelque temps déjà, en Europe et ailleurs dans le monde. Ici et là des expériences sont en cours. En France, le débat a surgi au cours des derniers mois, et l’idée séduit de plus en plus : permettre à chacun d’accéder à une vie digne, par l’octroi d’un « revenu de base ». Inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué à chaque citoyen de la naissance à la mort, ce revenu a pour objectif de garantir à tous la subsistance, autant qu’il constitue une nouvelle manière d’aborder le travail, mais aussi les relations sociales et la politique de redistribution dans son ensemble. La mise en place d’une telle mesure est-t-elle réaliste ? Son financement est-il possible ? Comment le rapport au travail, et l’économie tout entière, s’en trouveraient bouleversés ? Samedi 2 avril, à partir de 14h30, salle du Barry à Luzech, c’est à toutes ces questions que tenteront de répondre les intervenants du Mouvement Français pour un Revenu de Base. Cette conférence-débat, ouverte à tous, se tiendra en présence de Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne, et rapporteure générale du budget à l’Assemblée Nationale, avec la participation de nombreux élus. La rencontre s’inscrit dans le cadre d’un cycle de débats initié par les sections socialistes de Cahors, Luzech-Montcuq et Pradines.
Contact : Franck Provence, secrétaire de la section PS de Luzech-Montcuq : 06 61 95 81 91 – franckprovence@hotmail.com