Cahors : Le musée Henri Martin se dévoile avant l’ouverture le 6 mai prochain

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Le musée Henri Martin du XXIème siècle s’est dévoilé à la presse avant l’ouverture prévue au grand public le week-end du 6 mai. Et quelle métamorphose ! La superficie du musée a été doublée pour atteindre aujourd’hui 2 105 m2, les façades préservées ont été ravalées, des volumes ont été créés et les espaces réétudiés, le tout avec des lignes épurées et étirées…

Sols en parquet bois, grandes baies vitrées ouvertes sur le parc Tassart qui achève également sa mue, escaliers béton, habillage en acier Corten©… l’emploi de matériaux modernes marque l’ancrage contemporain du bâtiment réhabilité et procurera un confort de visite conforme aux exigences et aux attentes des publics actuels. Quelques touches du passé (la salle à manger des évêques et une partie de la grande bibliothèque) rappellent l’illustre époque de l’ancien palais. Toutefois, la nouvelle configuration du bâtiment intègre les normes d’accessibilité en faveur de tous les publics.

Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, a d’ailleurs rappelé l’esprit des lieux : « Nous souhaitons que cette ouverture soit participative, la plus large possible. Il y aura de la médiation à destination des jeunes, des scolaires mais je souhaite que les Cadurciens, les Cadurciennes soient des ambassadeurs. Ce musée a vocation à s’ouvrir sur le territoire. » Le travail muséographique a permis de tracer un parcours fluide et intelligible. Ce cheminement intellectuel s’articule autour de trois temporalités :

– Un temps long : le parcours de référence souligne les grands axes des collections. Il évoluera régulièrement au sein des thématiques définies. La rotation des œuvres des fonds majeurs garantira aux visiteurs assidus des découvertes nouvelles au fil du temps. On y retrouvera les grands décors d’Henri Martin, la Fenaison et le Monument aux morts. la Vénus de Capdenac, les pantoufles de Gambetta, et la statuette du dieu Rongo…

– Un « entre-temps » : la salle suspendue, située au premier étage de la nouvelle aile, constituera un espace d’exposition semi-permanent. Tous les 2 ou 3 ans, cette salle mettra en lumière des fonds qui, issus des collections permanentes, méritent une (re)connaissance. A l’ouverture, le travail d’Edmée Larnaudie, artiste peintre née à Saint- Pierre-Toirac (Lot), y sera présenté

– Un temps court : quatre salles sont consacrées aux expositions temporaires. Ce bel espace accueillera, en moyenne deux fois par an, des propositions thématiques ou monographiques, et présentera les œuvres d’artistes invités, reconnus ou à découvrir. L’exposition d’ouverture mettra le Lot à l’honneur, notamment grâce au travail de la photographe Nadia Benchallal sur le vignoble cadurcien