Cahors : Le bar/restaurant du futur cinéma, Cahors Plage et le mont Saint-Cyr au menu du conseil municipal
La séance a eu lieu le mardi 30 mai.
Une trentaine d’opposants au Linky s’était massée au fond de la salle Henri Martin avec quelques pancartes revendicatrices en bandoulière pour le coup d’envoi du conseil municipal du 30 mai. Isabelle Eymes de @ Cahors l’Humain d’Abord a profité du début de séance et d’éventuelles questions sur les décisions du maire pour lire un texte du collectif Stop Linky demandant au conseil municipal de voter une motion contre l’installation du boîtier « intelligent » voire de demander un moratoire. Le maire, Jean-Marc Vayssouze, a renvoyé les « anti » à leurs chères études : « La loi de transition énergétique impose le déploiement des compteurs intelligents sur tout le territoire national. La commune n’a aucune compétence pour s’y opposer. C’est la FDEL qui est propriétaire des réseaux et qui a concédé l’exploitation et le déploiement des compteurs à Enedis» Et de rappeler que « des études » avaient montré que les ondes correspondaient aux normes en vigueur. Les opposants ont alors vidé les lieux.
Après l’adoption du compte administratif et une longue parenthèse financière, l’appel à projets pour l’exploitation et la valorisation du mont Saint-Cyr autour d’activités de sport – nature a été mis au vote (l’ancien restaurant est le point central de cette consultation). Isabelle Eymes et Christophe Tillie de Cahors à gauche se sont abstenus « par manque de précisions ». « C’est juste pour lancer l’appel à projets » a souligné Michel Simon relayé par le maire : « Il y aura des règles et des contraintes car on est en Espace Naturel Sensible. Il est important qu’il y ait une activité pérenne. »
La délibération suivante sur l’autorisation de lancement d’un appel à projet en vue de la conclusion d’un bail à construction d’un projet commercial de bar/restauration à thème à proximité du futur complexe cinématographique a réveillé l’assistance : la ville accompagne la faisabilité de cette opération en mettant à disposition une assiette foncière d’environ 250 m2 qui fera l’objet d’un déclassement du domaine public. Ce foncier sera remis au lauréat sous la forme d’un bail à construction d’une durée de 18 à 25 ans contre versement d’un loyer. Jean-Luc Maffre pour l’opposition n’a pas tardé à dégainer : « Nous sommes libéraux, de droite, pour l’entreprise privée mais là on vous trouve très socialistes. On ne crée pas en conseil municipal un café-restaurant, un bar à thème. C’est du business privé alors qu’il y a une affaire qui marche sur la place de Gaulle ou d’autres sur le boulevard. » Même écho pour Christophe Tillie qui a évoqué une « concurrence déloyale ». La réponse de Jean-Marc Vayssouze ne s’est pas fait attendre : « Les Cadurciens et les Cadurciennes commencent à comprendre l’intérêt de ce projet pour la reconquête du Coeur d’agglo. les habitants commencent à se l’approprier. On veut faire un lieu, une place où les gens vont se retrouver. Cet espace de restauration a vocation à y participer. Ce n’est pas la municipalité qui va la gérer je vous rassure ce sera un professionnel. C’est un projet ambitieux, nous ne voulons pas le rater. » L’opposition a voté contre dans son ensemble.
La séance s’est terminée avec une série de délibérations sur Cahors Plage qui se déroulera cette année du 22 juillet au 27 août. « Il y aura à 4 à 5 soirées karaoké et d’autres avec des DJ » a précisé Vincent Bouillaguet. Isabelle Eymes, dont c’était sûrement le dernier conseil municipal (rotation oblige) en a remis une couche contre « le sable » de la manifestation : « Nous proposons que Cahors Plage fasse peau neuve comme Paris Plage qui ne comptera pas un grain de sable cette année et proposera des espaces végétalisés. » Une proposition non retenue… Sous les pavés la plage.
> Installation de Christophe Tillie. Christophe Tillie de Cahors à gauche remplace Yannick Le Quentrec, démissionnaire
> 1 million d’euros de la région pour le complexe cinéma. Jean-Marc Vayssouze a annoncé que la Région a validé une aide d’un million d’euros pour le futur complexe cinéma. Il s’est félicité de cet accompagnement pour un projet structurant.
> Un parking Pierre Combes et une rue Marie-Louise Dissard. Ont été votées de nouvelles dénominations de rues et notamment le parking gratuit Saint Georges qui s’appellera désormais Pierre Combes, résistant, déporté et fondateur du musée de la Résistance, et l’espace devant le collège Olivier de Magny et le lycée Gaston Monnerville qui devient place Marie-Louise Dissard, chef de réseau de la Résistance.