Cahors : La mobilisation contre les vendeurs espagnols des bords de routes s’organise
Plusieurs actions sont en cours ou à venir. Explications.
Des oranges, des melons, des pêches… au bord des routes de Toulouse et de Mercuès au goût amer pour les primeurs locaux. Christel Teyssèdre, présidente de l’Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFDT), et primeur La Rosée à Prayssac, sous les Halles à Cahors et sur le marché de Sarlat, est à la pointe du combat contre les vendeurs espagnols. Elle revient sur le dossier : « Il y a plusieurs sociétés espagnoles qui ont créé des filiales en France à Nîmes, à Albi, et Carcassonne qui ont ensuite « essaimé » leurs étals un peu partout en France dont 3 à Cahors. L’article 310-2 du code du commerce permet de faire de la vente au déballage sur un parking privé avec juste une déclaration en mairie et sur une période de 2 mois dans l’année. Certains Espagnols contournent l’article en déplaçant leur étal de quelques mètres comme celui qui était sur le parking de Dafy Moto. Les deux autres situés sur les parkings de la station Total, route de Mercuès, et sur celui de l’Orange Bleue, route de Toulouse, étaient dans la même situation jusqu’en décembre 2015. A partir de janvier, ils sont devenus des établissements secondaires et obtenu du greffe du tribunal de commerce et de l’INSEE des codes APE, pour avoir un commerce classique… » Et d’annoncer la suite des opérations : « Aujourd’hui, nous avons fait déposer des amendements sur la loi Sapin 2 pour encadrer l’article 310-2 et avec la l’UNFDT, nous allons enclencher une action auprès des greffes des tribunaux de commerce. »