Cahors : La fin de vie, la MGEN en parle
L’évolution de la loi était au coeur des débats.
« Acteur du progrès social, la mutuelle MGEN a depuis toujours promu le vivre ensemble, la solidarité et la conquête de nouveaux droits sociaux ». Cette année, elle s’engage sur le sujet de la fin de vie. Ainsi le 9 juin dernier, plus de 300 espaces de connexions à une visio-conférence ont permis à plus de 500 adhérents de Midi-Pyrénées de bénéficier de l’expertise de Pierre Juston, Doctorant en droit public et administrateur National de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité). L’évolution de la loi depuis plus de 25 ans et notamment la loi Claeys-Léonetti de 2016. La loi française autorise la fin des traitements et la sédation. Elle condamne euthanasie et assistance au suicide. Les 30 adhérents MGEN réunis à Cahors ont ensuite exprimé leurs souhaits quant à l’évolution de la loi avec le président de la MGEN du Lot, Bernard Costes. Ainsi, ils voudraient que la MGEN milite pour une liberté de choisir sa fin de vie en légalisant l’aide active à mourir. Les participants ont souligné l’importance de rédiger des directives anticipées. Ils ont aussi souhaité voir les moyens alloués aux soins palliatifs augmenter. Les contributions de chaque département de France seront compilées par le conseil d’administration de la MGEN afin d ‘établir un texte qui sera voté à l’assemblée générale de juillet. « Les présidents MGEN de chaque département viendront ensuite présenter aux députés de chaque département à l’automne le texte représentant les 4 millions de personnes protégées par la MGEN qui souhaitent une évolution de la loi sur la fin de vie » a conclu Marc Majorel, délégué MGEN du Lot.