Cahors : La démarche Enerpat, trait d’union entre énergie et patrimoine
Une réunion a eu lieu, ce mercredi 22 juin, avec tous les partenaires de cette opération innovante.
Le Grand Cahors accueille depuis le début de l’année 2015 une doctorante en éco-restauration, Sophie Claude, dans le cadre de la démarche Enerpat (contraction des termes « énergie » et « patrimoine »), visant à faire de Cahors un laboratoire vivant (living lab) en matière de réhabilitation énergétique du patrimoine bâti. L’objet de la thèse consiste à proposer à la collectivité un ensemble de préconisations de rénovation des bâtiments d’habitation des centres anciens (de type médiévaux) pertinentes au niveau énergétique et acceptables sur les plans architecturaux et économiques.
L’aspect écologique des solutions étudiées sera aussi fortement mis en valeur par l’utilisation, la caractérisation et le test in situ d’éco-matériaux. L’originalité du projet réside dans le volet expérimental du travail de recherche, réalisé directement sur le patrimoine bâti du centre ancien de Cahors. Cela permet de trouver et d’évaluer directement les solutions d’écorénovation qui correspondent le mieux aux spécificités de ce bâti, dans le but d’améliorer le confort d’habiter pour les résidents.
La CAPEB et le lycée Monnerville impliqués
Dans cette même logique, le projet implique localement des artisans (la CAPEB) pour la définition et le test de solutions d’isolation adaptées ; il associe également la Plateforme technologique régionale Efficacité Energétique située au lycée Monnerville de Cahors avec l’implication d’étudiants dans la réalisation du projet de recherche et la mise à disposition de matériel d’instrumentation. Dans ce cadre-là, une réunion a eu lieu, ce mercredi 24 juin, avec tous les partenaires impliqués dans la démarche.