Cahors : Hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et aux Justes
La cérémonie s’est déroulée devant la plaque commémorative du Musée de la Résistance.
Dimanche 17 juillet, un hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français a été rendu devant la plaque commémorative du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot. Yvan Macheto, membre du comité directeur du CRIF, est revenu notamment sur la rafle du Vélodrome d’Hiver, les 16 et 17 juillet 1942, où près de 13 000 hommes, femmes et enfants ont été arrêtés par la police française et internés avant d’être déportés. Il a eu une pensée une pensée pour les « Justes » qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide. Gilles Quénéhervé, secrétaire général de la Préfecture, a ensuite lu le message de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants : « Nous pensons en ce jour à toutes les victimes de la barbarie nazie. À l’heure où les rescapés de l’horreur sont de moins en moins nombreux à pouvoir témoigner, à l’heure encore où certains nationalismes ressurgissent, la transmission de la mémoire est plus que jamais un impératif. »
> Une cérémonie a eu lieu juste avant en hommage à Jean-Jacques Chapou, « Philippe » pour la Résistance, devant le monument de la place de la cathédrale.