Cahors : Furax Barbarrossa, Soviet Suprem, Synapson, Fatoumata Diawara, Ijahman Levi, HK… aux Docks en 2025
Ça va être chaud !
Les Docks viennent de dévoiler la suite de leur programmation pour le 1er semestre 2025 et c’est encore du lourd que la SMAC a concocté (avec 2 dates Bols d’air au Montat et à Mercuès) :
> Bourrasque – Jeudi 23 janvier à 21 h, Docks’Side
Voici un duo qui croise les timbres, les cordes et les langues comme des lignes sur un territoire, reliant des répertoires cueillis entre le Quercy et le Massif Central. Dans un univers sonore empreint de modalité, les fifre, banjo, violon et chants viennent faire jaillir des éclats de ces airs populaires au rythme des frappés sur le sol.
> Furax Barbarrossa – Samedi 25 janvier, à 21 h
Voilà près de deux décennies que Furax sublime l’art de la rime et de la performance. Au-delà d’une énergie intarissable et d’une présence quasi bestiale sur les planches, Furax, c’est une voix, un charisme, une prestance. C’est aussi, et surtout, une écriture sans filtres, précise et imagée. Impressionnant de maîtrise, Furax est l’un des plus fins techniciens de l’hexagone.
+ Melan
+ San-Nom
> Soviet Suprem – Samedi 1er février, à 21 h
Depuis 10 ans, Soviet Suprem e soulève les foules, à l’endroit, à l’envers et toujours de la gauche vers la gauche. Les deux gènes-héros fédèrent un public de la crèche à l’ehpad. Après avoir revisité la sono mondiale au travers de l’œil de Moscou et pris le contre pied de la world music anglo-saxonne (“L’internationale“ 1er album) puis s’être tourné vers l’électro-minimal teinté de choeurs de l’armée rouge (“Marx Attack“ 2ème album 2018), Soviet a pris le train de l’orient extrême et est de retour avec un 3ème opus résolument rap et tourné vers l’Asie. Ni affilié à l’empire (rap commercial) ni au milieu (rap de gangster) Sylvester Stalying et John Leyang vont faire beaucoup mieux et conquérir l’empire du milieu ! Découvrez comment nos 2 héros passent de Poutine à Xi Jin Ping, comment ils caillassent de Maïdan à Taïwan. Bienvenue là où la viole du Sichuan côtoie le beat suprem’, là où la guitare Lao Isarn donne au hip-hop une tonalité blues inédite !
> Carmen Maria Vega, – Jeudi 6 février, à 21 h, Salle des fêtes Roger Peyralade au Montat
Carmen Maria Vega, chanteuse à la féminité incandescente revient sur scène. Plus Carmen que jamais, artiste protéiforme et anti conformiste, elle interprète d’anciens titres choisis pour leur pouvoir explosif, les mixant subtilement avec des inédits nés de sa plume. En duo avec le génial musicien Antoine RAULT (Lescop, Forver Pavot, Vox Low) bassiste, guitariste, arrangeur et magicien geek des machines, Carmen Maria Vega s’autorise tout. Réinventant et mélangeant les styles, elle est rock, chanson et électro à la fois, devenant le temps du show « Carmen Ultra ». Plus femme que jamais.
> Fatoumata Diawara – Vendredi 14 février, à 21 h
Si le temps était venu en 2018 pour Fatoumata Diawara de dévoiler avec Fenfo, (« Quelque chose à dire »), 2023 réunit toutes les conditions pour la grande voix d’Afrique de proposer avec « London Ko », un nouvel album tourné vers le futur. Nominée aux Grammy Awards en 2019, aux Victoires de la Musique de la même année, meilleur talent aux Awards d’Afrique 2020, nominée aux AEAUSA en 2022, Fatoumata Diawara a cumulé les honneurs avec un disque qui condensait l’essence de son parcours musical depuis Fatou (2011). Elle y exprimait le regard aiguisé d’une femme africaine sur des thèmes controversés de la société contemporaine. La réconciliation parfaite entre les sons électriques et les traditionnelles mélodies d’une kora ou du N’goni, le rythme mandingue des percussions et la voix griotique de Fatou, avaient été minutieusement réfléchis au sein de sa maison de production Montuno et avec Mathieu Cheddid, qui l’accompagne à la guitare et co-produit l’album. Le disque sera sublimé par les incroyables photographies et vidéos réalisées en Éthiopie par Aida Muluneh, dont le travail est exposé jusqu’à New York au MOMA. En l’espace de dix ans, l’artiste malienne fait un nombre colossal de collaborations, en Europe, aux Etats-Unis, et bien sûr en Afrique, qu’elle accueille comme un laboratoire d’idées qui contribuera à forger son propre style, toujours plus visionnaire, toujours plus inclassable. Parmi ces rencontres, une autre figure centrale, Damon Albarn. Celui qui lui avait permis de partager la scène d’Africa Express avec Paul McCartney à Londres en 2012, puis de participer à un duo, « Désolé », sur l’album de Gorillaz en 2020 poursuit l’aventure avec la chanteuse malienne pour co-produire six morceaux de son nouvel album London Ko. Le titre en dit long sur la complicité des deux artistes, un choix engagé pour montrer l’importance du partage et la richesse des différences, à une époque où la globalisation et la discrimination ne cessent de croître. Dans un univers esthétique qui se joue des espaces et du temps, l’artiste navigue entre les genres en une parfaite continuité avec ce qui avait été initié dans l’album Fenfo. Afrobeat, jazz, pop, électro, rock, hip hop ou encore ska, Fatoumata ne cesse d’explorer, mais c’est dans la gamme pentatonique que la magie opère, fidèle au registre traditionnel mandingue qu’elle revisite depuis ses débuts en musique.
+ Ayema
> Sourdure – vendredi 28 février, à 21 h
Ernest Bergez alias Sourdure, chemine depuis une dizaine d’années aux confins de mondes sonores écartés, liant un esprit d’expérimentation à une approche personnelle et bricolée de l’objet musical traditionnel. Hybride, exploratoire, la musique de Sourdure se révèle sous de multiples facettes comme une orfévrerie sonore marquée par la musique concrète alliée à la rusticité acoustique du violon ou du dotar (luth d’Asie Centrale).
> Uncle Bard & The Dirty Bastards – Samedi 22 mars, à 21 h
De voyages réguliers en Irlande dont ils découvrent la culture et la musique, une bande de potes italiens décide de fonder un groupe pour le plaisir de reprendre les chansons traditionnelles de la belle Erin. Nous sommes en 2007 et, sans qu’ils comprennent pourquoi ni comment, cela fonctionne. Avec un public grandissant ils multiplient les concerts, aussi bien en salles rock qu’en festivals celtiques. Une tournée à jouer dans les rues d’Irlande, du Pays de Galles et d’Angleterre confirme les bonnes réactions du public et l’efficacité du groupe à partager son amour de la musique traditionnelle. Toujours à vagabonder, toujours jouer et définitivement trop vieux pour arrêter.
+ Bècaflor
> Chilla – Jeudi 27 mars, à 21 h
Forte d’une qualité d’écriture et d’un sens de la mélodie à toute épreuve, Chilla se démarque depuis plusieurs années comme l’un des visages féminins de la scène rap en France. Après maintenant deux projets (MŪN et EGO), elle revient pour une nouvelle tournée.
+ Prade
> Synapson – vendredi 11 avril, à 21 h
Synapson, c’est l’alchimie entre deux producteurs français qui captivent l’attention depuis 2010. Après 15 ans de carrière, cinq albums, de multiples tournées, des centaines de millions de streams et de multiples certifications or et platine, le duo revient avec de nouvelles sonorités et collaborations. Leurs projets transcendent les frontières musicales, fusionnant des cultures du monde entier avec des collaborations prestigieuses, telles que Bonga, Oumou Sangaré…Synapson, c’est enfin une présence scénique incontournable. Après une série de DJ sets électriques l’été dernier, ils préparent leur grand retour en live en 2025 sur les routes de France… et aux Docks !
+ Violet Indigo
> Daoud – Vendredi 18 avril, à 20 h 30, salle des fêtes de Mercuès
Le duo de musiciens-producteurs parisiens DuOuD – Mehdi Haddab & Smadj – est le premier groupe à avoir croisé le oud avec des sons électroniques. Tous deux ont choisi le oud, comme on choisit sa pâtisserie préférée : avec une avidité assumée, sans peur ni complexe. Le duo construit un cycle musical qui se tourne vers ses racines nord-africaines tout en absorbant et en transformant les styles musicaux contemporains : break beats, techno, jazz, grooves et sons de guitare rock. Ils le font avec une telle liberté imaginative qu’ils se distinguent de leurs contemporains. Leur premier album Wild Serenade leur a valu le prix Best Newcomer aux BBC Music Awards suivi d’une tournée mondiale de trois ans.
> Ijahman Levi – Vendredi 16 mai, à 21 h
Chanteur, compositeur et producteur de reggae jamaïcain, Ijahman Levi fait partie des artistes mystiques du reggae roots. Il se passionne pour la musique dès son plus jeune âge, influencé par Alton Ellis et Joe Higgs, et chante régulièrement dans les rues de Kingstown où il rencontre Bob Marley. Il se produit désormais sur les scènes du monde entier, faisant découvrir à tous son reggae roots authentique. Le trio jamaïcain Culture se forme en Jamaïque dans les 70’s, avec à sa tête Joseph Hill. Teintés de leur foi en rasta, de discours militants et très critiques, de lyrics prophétiques voire apocalyptiques, le groupe crée un savant dosage entre roots, culture et engagement politique.
+ La Toulzanie
> HK – samedi 31 mai, à 21 h
« Je n’ai jamais manqué de rien, surtout pas d’amour, dans cette cité ouvrière, prolétaire, où j’ai vu le jour ; de ces villes qui vous façonnent et vous forgent un caractère en vous faisant jurer de ne jamais lâcher l’affaire ; des saveurs de Portugal, d’Afrique du Nord et d’Italie, Ch’timi citoyen du monde, Roubaix a fait de moi qui je suis…. » : ainsi se définit Kaddour Hadadi dit HK, né en 1976 dans un quartier populaire de cette ville ouvrière du nord de la France. Fils de marchands de fruits et légumes originaires de Kabylie, il a, très jeune, fréquenté les marchés pour aider « le paternel » : tablier bleu, casquette et numéro de claquettes pour amuser la clientèle. Sa première scène, en quelque sorte ! Depuis plus de 20ans, HK continue sa route, sur ce chemin de l’irrévérence joyeuse et solidaire, libre, fraternelle et consciente. Conteur d’histoires, rêveur insolent heureux de danser à contre-courant, aimant comme il le dit en chanson : « faire preuve d’irrévérence, mais toujours avec élégance ». Il sillonne la France pour des concerts aux allures de bals populaires, dans les grandes salles des grandes villes, sur les places des petites villages ou dans des fermes paysannes ; avec comme point d’orgue un concert à l’Olympia le 14 novembre 2023. Aujourd’hui, douze années et huit albums après « Citoyen du monde », HK est reconnu par un large public comme un artiste populaire et généreux, à la parole libre et authentique.
+ Aluminé Guerrero
> Plus de détails, billetterie sur https://lesdocks-cahors.fr/
Photo Synapson