Cahors : Expertise psychiatrique pour l’agresseur d’un homme de 96 ans
Comparution immédiate ce 10 mars.
L’affaire a été renvoyée. Un jeune homme de 26 ans était jugé en comparution immédiate ce vendredi 10 mars par le tribunal correctionnel de Cahors. Il est accusé d’avoir dérobé de l’argent à un homme de 96 ans le 5 mars en faisant usage de la violence. Celle-ci a entraîné pour la victime une incapacité totale de travail de 5 jours. Auprès des enquêteurs, le prévenu a nié les faits. En état de récidive légale après avoir été condamné par le tribunal de Paris en juillet 2021 pour des faits identiques, l’homme encourt donc non pas 7 mais 14 ans de prison.
Son avocat Me Brullot a sollicité une mesure d’expertise psychiatrique. « J’invoque le droit à la tolérance. Il a des incohérences quant au langage et aux propos qui me font penser qu’il y a un problème psychiatrique important. J’ai besoin d’en avoir le cœur net », a-t-il précisé. Quand on lui pose des questions sur son histoire personnelle, le prévenu reste vague, semblant de ne plus avoir de repères spatio-temporels. Suivi au centre médico-psychologique, il assure être sous traitement « depuis qu’il est petit » et réclame de voir un psychiatre.
De son côté le parquet ne s’est pas opposé au renvoi mais demande toutefois le maintien en détention provisoire. Le jeune homme a déjà 7 mentions à son casier dont plusieurs pour vol, violences et menaces de mort. Il était sorti de prison seulement cinq jours avant les faits. Dans l’attente d’une expertise psychiatrique, l’affaire a donc été renvoyée au 31 mars.
> Retour sur les faits : le dimanche 5 mars, aux alentours de 11 h, un Cadurcien de 96 ans était en train retirer de l’argent dans un distributeur sur le boulevard Gambetta. Au moment où les billets sont sortis, un individu a surgi et l’a projeté violemment au sol avant de s’enfuir avec l’argent. Les études des images de vidéo protection ont permis d’identifier l’agresseur défavorablement connu des services judiciaires. Il a été interpellé aux abords de l’hôpital par les policiers de la sûreté urbaine lundi matin.