Cahors : Débrayage à la MAEC ce 11 janvier 2024
Les syndicats FO et CGT dénoncent « un mal-être au travail et craignent pour les acquis sociaux ». Le PDG, Grégoire Libert, répond.
Ce 11 janvier 2024, un débrayage à l’appel des syndicats FO et CGT a eu lieu à la MAEC pendant deux heures rassemblant 80 salariés. « Aujourd’hui si on sort ce n’est pas pour demander quelque chose. Tout ne va pas bien… » a déclaré Jean-Claude Augusto, délégué CGT MAEC, aux côtés d’Almira Figueiredo de FO, avant de lister tout ce qui avait changé depuis que Grégoire Libert avait repris le Groupe en 2019 : PLE, PSE, fermeture de Cahors International, suppression de la prime des médailles, des chèques CESU, « conditions de travail qui se délabrent », « départs volontaires en masse non remplacés », suppressions de primes… Et de poursuivre : « La direction avait dit qu’elle allait faire quelque chose pour les salariés à l’occasion des fêtes de fin d’année. La surprise a été de recevoir une lettre d’information sur la suppression du reste de peu d’usages qu’ils avaient. 2023, on est encore là… mais dans quel état. On ne peut pas continuer comme ça. Il y a eu une augmentation l’an dernier mais elle nous a déjà été reprise… Il y a beaucoup de souffrances à MAEC, les pressions sont là. Pourquoi si tout va bien, si on gagne de l’argent, il nous supprime tout ça ? Aujourd’hui, il dénonce des usages MAEC hors convention. Les accords, il est en train de les faire tomber. Nous n’avons pas de date pour les négociations mais s’il faut sortir pour en avoir une, ce n’est pas normal. » A suivre…
> Grégoire Libert, le PDG du Groupe Cahors et de la MAEC, a réagi : « Il y a eu des changements au moment de la reprise mais depuis il n’y a pas eu de pertes au niveau des acquis sociaux. Il y a même eu des augmentations de salaires alors qu’il n’y en avait pas eu pendant les 5 ans avant reprise. Aujourd’hui, nous recrutons 60 à 70 personnes à MAEC. Le mal-être n’est pas dans l’ADN du Groupe ni de la MAEC. Notre ADN, c’est la mise en avant de la valeur travail et rémunérer davantage ceux qui veulent travailler plus. On est en pleine transition énergétique avec un marché qui est porteur pour nous. »