Cahors : Coup d’envoi des travaux de « relooking » du parc Tassart
Projet d’envergure que l’on pourra découvrir en avril 2022.
Ce 4 octobre, Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, Catherine Bonnet, Françoise Faubert, respectivement adjointes en charge de l’aménagement des espaces publics et de la culture, et Sylvie Caroff, conseillère municipale déléguée au musée Henri-Martin, ont donné le coup d’envoi des travaux de requalification du parc Tassart. Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet du préfet du Lot, était également présent car le projet a bénéficié du plan France Relance.
« Le parc Tassart est un lieu emblématique de la ville que nous voulions mettre en valeur. Il deviendra naturellement un écrin de verdure du musée Henri Martin en offrant de nouveaux points de vue sur les arbres et sur les espaces végétales. L’interaction entre les deux lieux sera également renforcée par la possibilité offerte aux visiteurs du musée d’accéder à l’équipement par la porte principale rue Emile Zola ou par la terrasse située dans le parc Tassart » a souligné le premier magistrat de la commune.
Suite à la consultation lancée par la Ville de Cahors, ce sont deux entreprises régionales, associées pour ce projet, qui ont remporté la mission. Il s’agit de l’entreprise Complément Terre de Toulouse qui a réalisé la proposition paysagère et le bureau d’études Getude de Capdenac qui assurera le suivi technique.
« Le poumon vert » de la ville va être ainsi « relooké » avec un espace de jeux modernisé et végétalisé pour les enfants, un rendez-vous des ados avec des bornes wi-fi, un chemin d’eau, des cheminements renforcés et un belvédère retrouvé qui offrira une vue agréable sur le pont Valentré et sur l’ensemble du parc, un jardin impressionniste inspiré de la palette du peintre Henri Martin, le long du talus jouxtant le musée au nord du parc Tassart (la composition du jardin s’appuie sur la toile « Les Vendanges » exposée à la préfecture du Lot), des espaces de pause, un théâtre de verdure… La fin du chantier est prévue pour avril 2022. « Le projet vaut le coup d’attendre » a conclu Jean-Paul Lacouture.
> Le coût du projet s’élève à 717 515 euros HT sous maitrise d’ouvrage de la Ville de Cahors avec des subventions de l’Etat (plan France Relance : 238 057 euros), de la Région (179 379 euros), et du Département (116 314 euros)
> Ancien jardin de l’évêché concordataire au XIXème siècle, il entre en 1906 au patrimoine de l’Etat. Le jardin devient en 1907 propriété de la Ville qui le transforme en jardin public. Il est conçu au fil des ans comme un musée à ciel ouvert où la sculpture et l’architecture y trouvent une place essentielle. L’aménagement de la pièce d’eau centrale a contribué à faire de ce jardin un lieu public apprécié par ses visiteurs. Il fut autrefois doté d’éléments d’agrément : petit cours d’eau accueillant des cygnes, volière, sculptures qui ont disparu victimes du temps et du vandalisme. Seule demeure l’œuvre du sculpteur Paul Niclausse intitulée « L’Orpheline » (1913) et située devant l’entrée ouest du musée. Le parc est composé d’arbres bicentenaires introduits en France à partir de la fin du XVIIIème siècle et reconnus arbres vivants exceptionnels par leur âge et leur dimension : le sequoia gigantea, le magnolia grandiflora d’Amérique et le magnolia soulangeana du Japon. Depuis ces dernières années, le parc accueille également des arbres de collection : le pinus bungéana Napoléon originaire de Chine à écorce de platane, le taxodium distichum (cyprès chauve de Louisiane) … contribuant toujours à faire de ce parc un lieu de contemplation et d’étude. L’inscription de ces arbres dans le Plan Local d’Urbanisme leur garantit aujourd’hui une protection sur le long terme : ils représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé.
Photos @DR