Cahors : Baisse annoncée de 1 % en 2019 sur les taux de taxes foncières
La séance du conseil municipal a eu lieu ce 18 février.
Bataille de chiffres au conseil municipal ce lundi 18 janvier, Rapport d’Orientation Budgétaire oblige. Vincent Bouillaguet, adjoint aux finances, a décortiqué le fameux ROB avant de conclure : « La situation financière poursuit son amélioration.» Jean-Marc Vayssouze, le maire, a pris la main avant de donner la parole à l’opposition : « Les clignotants longtemps au rouge sont désormais au vert. Nous avons enclenché une baisse historique de la fiscalité avec une baisse des taux sur le foncier de moins 0,5 % l’an dernier. Et pour le prochain budget, nous voterons une nouvelle baisse de 1 % des taux sur le foncier. Nous voulons donner un signal fort à tous ceux qui croient en cette ville de Cahors, à ceux qui veulent y investir, s’y installer… »
Jean-Luc Maffre, conseiller d’opposition LR, a encaissé « cet élément nouveau qui ne leur avait pas été donné en commission des finances » et a de nouveau dénoncé « cet exercice de style qu’est le ROB ». Sa conclusion a été sans appel : « Nous votons contre vos budgets car il y a trop d’impôts, de taxes, de PV ; trop d’investissements coûteux ; trop de dépenses de fonctionnement car, principalement trop d’effectif ; un manque de maîtrise des budgets ; un appauvrissement de Cahors au profit des autres communes du Grand Cahors. »
« Vous avez souvent cette tendance à alimenter la confusion et à jeter l’opprobre sur l’action municipale. Il y a 10 ans la ville était exsangue et nous avons mis fin à cette situation » a déclaré le premier magistrat en guise de conclusion. Fin des débats.
> « La République doit condamner fermement toute forme de haine, de racisme et d’antisémitisme » a indiqué Geneviève Lagarde en début de séance.
> Une passe d’arme autour de l’aménagement de la place Bessières qui bénéficiera de 80 % de subventions a opposé Michel Simon et Jean-Luc Maffre. « Les subventions, ce n’est pas gratuit » a lancé le conseiller d’opposition provoquant quelques rires. Le premier adjoint lui a répondu « qu’il fallait se battre pour les décrocher dans l’intérêt de la ville ».