Le député européen FN était dans le département le vendredi 22 avril.
« Je reviens dans le Lot tous les cinquante ans. J’y ai campé quand j’étais scout avec Jean-Louis Borloo. Nous avions descendu le Célé sur des radeaux de fortune. J’étais dans la patrouille des hermines et lui chez les chevreuils » a raconté en préambule, Bruno Gollnisch, frontiste historique, invité par le FN 46 avant les venues programmées dans les semaines à venir de Nicolas Bay et Louis Aliot. « Nous parlons la même langue avec Emmanuel Crenne » a-t-il rajouté avant d’évoquer le « changement d’image du parti de Marine Le Pen » : « Ce qui contribue le plus à notre dédiabolisation, c’est que beaucoup de Français se rendent compte que nous avons fait de bons diagnostics. » Il a ensuite tressé des lauriers au conseiller régional FN lui prédisant des lendemains qui chantent notamment pour les législatives. Et de conclure en se référant au passé : « C’est dans le Lot qu’est né le poujadisme, mouvement légitime de protection contre l’administration qui paralyse et la fiscalité qui spolie… »
