Braconnage de nuit : 3 personnes arrêtées dans les secteurs de Puy-l’Evêque et des Junies
Des perquisitions ont été menées.
Depuis plusieurs semaines, les services de la gendarmerie nationale, et du parquet étaient rendus destinataires de nombreux signalements, émanant d’habitants ou d’élus, relatifs à des faits de braconnage de nuit sur les communes de Labastide-du-Vert, Castelfranc, Les Junies, Goujounac, Les Arques, Lherm et Anglars-Juillac.
Une enquête confiée conjointement à la brigade de recherches de Cahors et à l’Office Français de Biodiversité (OFB) permettaient, grâce à des surveillances, de témoignages et des techniques spéciales d’enquête, d’identifier 3 suspects résidant dans les secteurs de Puy-l’Evêque et des Junies.
Ceux-ci, démunis du permis de chasse, étaient interpellés et placés en garde à vue le 18 décembre 2023. La compagne de l’un d’entre eux était aussi impliquée ultérieurement.
Des perquisitions ont été menées. Un véhicule Citroën C4, plusieurs centaines de cartouches ou munitions, plusieurs fusils ou carabines, des lampes frontales, des bois de cerf, plusieurs dizaines de kilos de venaisons surgelées ou encore des dizaines de couteaux de chasse ont notamment étaient saisis.
Deux des individus, reconnaissant partiellement les faits, seront jugés par le tribunal correctionnel de Cahors en mai 2024 notamment des chefs de chasse non autorisée de nuit avec usage d’un véhicule, chasse sans permis, transport irrégulier d’armes et de 5 contraventions, de 5ème ou 4ème classe. Ils encourent une peine d’emprisonnement, 60 000 euros d’amende et la confiscation définitive des objets saisis.
Le 3ème individu et la compagne d’un suspect, moins impliqués, ont fait l’objet d’une ordonnance pénale avec paiement d’une amende et la confiscation d’objets saisis. D’autres procédures sont en cours et concernent d’autres faits commis dans le département.
Le parquet rappelle que le braconnage, outre le fait d’être interdit par la loi, constitue un trouble manifeste à l’ordre public et peut s’avérer extrêmement dangereux. Il demeure surtout en totale contradiction avec les règles de sécurité et de préservation de la biodiversité respectées par les chasseurs lotois et promues par leurs instances représentatives.