Belles reprises dans le vignoble de Cahors
Mathilde Fournié, Guillaume Delevers, Lise et Benjamin Gayraud ont décidé de reprendre l’exploitation familiale.
> L’attachement au terroir de Mathilde Fournié de Château Haut-Monplaisir. Après plusieurs expériences dans la vente de vin, en France et au Royaume-Uni, Mathilde a finalement réintégré le domaine à l’automne 2015. « Cahors est une appellation en plein mouvement, ne l’oublions pas ! Il y a aussi mon attachement profond au terroir qui m’a vu naître et enfin j’ai des ambitions sur la partie commerciale afin que le Château Haut-Monplaisir soit davantage connu et reconnu » explique la jeune femme. « Le Château Haut-Monplaisir est un jeune domaine (il aura 20 ans en 2018) qui a grandi très rapidement. Notre remise en question est quotidienne. La recherche de quintessence qui anime mes parents m’a également encouragée à revenir sur les terres familiales. Le Château a connu une belle dynamique depuis 20 ans et j’ai à cœur d’y participer désormais sachant que moi et mes parents nous sommes complémentaires : ils m’apportent énormément de savoir et de savoir-faire et moi je leur apporte une vision nouvelle sur ce que peuvent être nos produits » raconte-t-elle. Et de conclure : « Le style de vin que nous produisons me plaît avec de plus en plus en fraîcheur et de fruit. Le millésime 2016 sera un très grand millésime ».
> Le retour au pays de Guillaume Delevers, vigneron indépendant à Fages.
Guillaume, 33 ans, travaillait depuis 8 ans et jusqu’à ce mois à Montpellier chez un négociant en vin. La viticulture est sa passion depuis l’enfance, il a toujours aidé ses parents qui vendent leurs vins en vrac au négoce. Pour lui, reprendre le domaine familial est « une suite logique, afin d’assurer la continuité et le développement de l’exploitation. « Je vais mettre à profit mes différentes expériences afin d’améliorer la qualité des vins du domaine. Mon objectif est qu’on continue à se différencier des appellations génériques pour tirer les prix vers le haut et ainsi mieux valoriser notre travail », précise-t-il. 2016 sera son 1er millésime, « faible en récolte mais très qualitatif».
> Le nouveau duo formé par Lise et Benjamin Gayraud du Château Lamartine.
Lise a rejoint le domaine l’été dernier et Benjamin est quant à lui associé depuis le 1er janvier 2016. Tous les deux sont partis vivre plusieurs expériences en France et à l’étranger avant de revenir au Château Lamartine. Ils sont animés par cette passion qui « est dans leurs gènes depuis longtemps ». Pour eux, « le vin est un produit génial à promouvoir, il est toujours différent et riche de rencontres ». Leur objectif : « A court terme, nous voulons faire de cette transition un succès ; à long terme, nous aimerions innover, imposer notre marque comme a su faire notre père sans dénaturer les parfums de Lamartine ; pour les mois à venir, l’ambition est d’abord le développement de notre communication puis de rencontrer d’ici 2018 l’ensemble du réseau d’acheteurs français et étrangers de Lamartine, sans lesquels le Château ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui ». « Le millésime 2016 est « la 41ème vinification de notre père, Alain Gayraud, mais aussi le 20ème millésime de la cuvée Expression, notre grand vin. Ce millésime sera celui de la transition, celui du passage du père aux enfants. Notre père s’éclipsera au mois de mai pour profiter de sa vie de jeune retraité…Ce sera notre premier millésime en blanc, et nos vins rouges s’annoncent très grands » annoncent-ils en choeur.