Aurélien Pradié répond aux sous-entendus du « chevalier blanc » du FN
La campagne des Régionales vient de prendre un ton polémique.
Vendredi 13 novembre, Chantal Dounot-Sobraques, 3ème de la liste Front National, était en visite dans le département avec au programme : passage à Cahors, visite du Manoir du Rouergou, du musée Zadkine, de la ferme expérimentale et réunion publique à Labastide-Murat. Cet « ex RPR et UMP » a expliqué son ralliement au Front National car elle ne se retrouvait plus « dans la politique de son ex parti qui a abandonné la France et les Français. L’ancienne adjointe de Dominique Baudis a ensuite présenté la politique culturelle que le FN veut mettre en place si Louis Aliot l’emporte : « éviter le saupoudrage, soutenir des projets forts, une exigence de succès populaire »…
Emmanuel Crenne, la tête de liste départementale pour les régionales, a ensuite rebondi sur les déclarations de Monique Martignac, ex secrétaire départementale des Républicains, qui a déclaré dans une interview donnée à La Vie Quercynoise avoir « couvert des dettes » d’Aurélien Pradié et « ne pas être en phase avec certaines pratiques » : « Nous demandons des explications aux dirigeants des Républicains. Nous sommes le confessionnal de la droite lotoise et de toute la gauche. Nous recevons un fatras d’informations sur des magouilles, de la corruption. Cela me rappelle Bygmalion, mais c’est peut-être minimalion. Je pose des questions… peut-être que tout est simple, qu’il s’explique. »
La tête de liste Les Républicains-UDI, Aurélien Pradié, n’a pas tardé à répondre : « Tout ce que je dis c’est qu’Emmanuel Crenne doit cesser ce mauvais jeu et arrêter de se présenter comme un chevalier blanc. Nous ne sommes pas des paillassons et qu’il cesse d’alimenter la haine. Cela fait des semaines que j’ai droit à tous les coups tordus, les saloperies. Le vrai visage du FN c’est salir les autres. Le jour où Emmanuel Crenne aura fait le 10ème de ce que j’ai fait à Labastide-Murat, il pourra peut-être parler lui qui a découvert le Lot il y a quelques mois à peine. Si certains sous-entendus n’arrêtent pas, des actions en justice seront intentées. »