Aurélien Pradié au coeur du dossier des personnes sous tutelle et curatelle
Le député du Lot vient de rendre son rapport.
« Cela a été un travail intense et important ». Aurélien Pradié, député du Lot, a conduit pendant 6 mois avec Caroline Abadie, députée LREM de l’Isère, une mission sur les droits fondamentaux des majeurs protégés. Ils viennent de remettre à la commission des lois leur rapport, « Tutelles, curatelles : que deviennent les droits fondamentaux ? ».
« C’est un vrai sujet dont on parle peu. Nous avons fait de nombreux déplacements. Nous avons vraiment été en immersion. Aujourd’hui, les personnes sous tutelle et curatelle sont plus affaiblis dans leurs droits fondamentaux que l’ensemble des citoyens. Dans 65 % des cas, les juges ne rencontrent pas les personnes. En droit courant, c’est inacceptable ! Une personne sous tutelle n’a pas le droit de donner son sang… et on ne sait pas pourquoi. On propose que cela soit désormais possible. Nous avons beaucoup travaillé sur la formation des mandataires. Nous proposons d’organiser ce métier là. Nous préconisons aussi la création d’un adjoint au défenseur des droits spécialisé dans la question des personnes sous tutelle et curatelle qui pourrait intervenir dans les EHPAD, les hôpitaux psychiatriques » a indiqué le parlementaire.
En septembre, les deux députés remettront le rapport et sa trentaine de propositions aux ministres de la santé et de la justice et à la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. « L’objectif est de voir comment ces propositions peuvent être inscrites dans la loi » a conclu Aurélien Pradié.
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« Cet accord est contraire à l’intérêt national. A un moment où nos éleveurs français se voient imposer toujours plus de normes sanitaires et environnementales, nous ouvrons nos portes à des productions agricoles qui ne les respectent pas. Quid de la déforestation et du gaz à effet de serre émis lors de l’importation de ces produits ? J’apporte tout mon soutien aux agriculteurs et aux 85 000 éleveurs français de vaches allaitantes qui, avec ce traité, seront fragilisés et soumis à une concurrence déloyale. Ils sont déjà très touchés par la guerre des prix dans la distribution en France, ainsi que par les critiques des mouvements vegans radicaux. Concrètement, l’objectif de ce traité est l’importation d’une agriculture et d’une alimentation que nous ne voulons pas chez nous. Les consommateurs seront victimes d’une tromperie totale. Il existe évidemment des risques sanitaires importants, notamment au Brésil où la traçabilité et le bien-être des animaux sont inexistants et où les antibiotiques sont utilisés comme activateurs de croissance. Je défendrai nos éleveurs et bouchers français, comme je le fais déjà depuis 2 ans à l’assemblée nationale, et poursuivrai ma mobilisation pour que ce funeste accord ne soit pas ratifié. Ne bradons pas notre élevage européen » déclare Aurélien Pradié.