Aurélien Pradié assume de « secouer le cocotier »
Le député du Lot, candidat à la présidence des Républicains, a fait un point de rentrée.
En campagne pour la présidence des Républicains, Aurélien Pradié n’en oublie pas pour autant le Lot. « Ce que je veux dire aux Lotois et aux Lotoises, c’est que dans tout mon parcours national, ils m’accompagnent » a-t-il déclaré en préambule de son point de rentrée.
Le député du Lot n’a pas caché sa motivation : « Ma réélection m’a donné beaucoup de force, de légitimité dans le département. Je veux être un acteur, pas un spectateur. Dans toute famille politique, on a besoin de renouvellement. Je veux incarner une droite populaire au national avec des combats qui me tiennent à coeur comme le handicap. C’est un match difficile qui s’annonce. J’ai face à moi des personnalités qui sont là depuis longtemps. Je ne suis pas favori, je peux créer la surprise. Je souhaite qu’il y ait un débat télévisé, je n’imagine pas que mes concurrents se dérobent. Depuis l’annonce de ma candidature, 200 personnes ont adhéré aux Républicains dans le Lot. On peut encore rejoindre le parti avant le 3 novembre pour pouvoir voter. »
Il a également répondu aux dernières attaques venues de son camp dont il a fait l’objet : « Je perturbe beaucoup les dinosaures. Je ne suis pas dans le moule. Je n’ai pas l’intention de changer. C’est bien d’avoir du tempérament. Je secoue le cocotier. Si la droite ne veut pas se secouer, elle va disparaître. » Et d’annoncer la couleur de son agenda lotois : « Je continuerai à tenir mes permanences et être actif sur le terrain. Je vais commencer une grande consultation sur la santé, aller à la rencontre des professionnels, des acteurs avant l’organisation d’Etats généraux ouverts au grand public. Le 1er décembre, à l’occasion d’une niche parlementaire, on avance sur une proposition de loi sur la santé et l’accès aux soins. Jean-Luc Moudenc reviendra également d’ici la fin de l’année afin de signer une convention opérationnelle avec le CHU de Toulouse au profit des maisons de santé. »
Sur la retraite, il assume être à contre courant des propositions de sa famille politique : « Il faut arrêter avec cette obsession du départ à la retraite. Moi, je suis pour la durée de cotisation, 42 annuités. Sur la pénibilité, on pourrait se calquer sur le système des militaires. Je crois aussi à la médecine du travail sur ce volet. Il faut la refonder, la reconstruire. Je refuse que l’on fasse une réforme à la sauvette mais que l’on prenne plus de temps pour qu’elle soit juste. » Aurélien Pradié n’est pas prêt de battre en retraite.