Au Congrès mondial sur la Nature, Huguette Tiegna mène le débat !
La députée du Lot organise notamment une table ronde.
C’est à Marseille que se tient actuellement le Congrès mondial sur la Nature (il se termine le 11 septembre 2021), au cours duquel, Huguette Tiegna, députée du Lot, anime les débats. En effet, dans le cadre du premier sommet des Parlementaires francophones engagés pour la Nature, elle organise une table ronde, aux côtés de Fredérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime, sur les « solutions inspirées de la nature » : illustrations avec les mangroves, le biomimétisme ou solutions inspirées de la nature, et les forêts. Organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ce sommet mondial, qui s’inscrit dans la continuité des accords pour le Climat de Paris, doit jouer un rôle stratégique pour les ambitions environnementales futures et la coopération internationale en faveur de la protection des écosystèmes. L’occasion pour Huguette Tiegna, chargée d’un rapport sur le Biomimétisme, dans le cadre de ses fonctions au sein de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, d’échanger à propos de ce domaine encore peu connu. « Le biomimétisme ou « solutions inspirées de la nature » ; c’est-à-dire le fait de chercher des solutions à nos problématiques humaines à partir de l’observation des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant et de s’en inspirer. Je suis notamment convaincue, aux côtés des scientifiques œuvrant dans cette voie, que notre planète nous offre un vaste panel de solutions et d’innovations, dont nous devons nous inspirer au profit de la lutte contre le changement climatique. La nature a inventé et sélectionné, au cours de milliards d’années d’évolution, des processus et techniques qui peuvent répondre à nos problématiques actuelles » confie-t-elle. Le sommet des Parlementaires francophones engagés pour la Nature réunit des parlementaires du monde entier autour d’enjeux environnementaux phares : protection des océans, des forêts et des mangroves, qualité de l’air, biomimétisme, biopiraterie et hyper-fréquentation des espaces protégés. Ce premier sommet facilite les échanges entre parlementaires francophones et experts, notamment des scientifiques, des ONG, des chefs d’entreprises, afin de trouver des solutions et des inspirations pour contribuer à l’élaboration de la future stratégie nationale biodiversité pour la décennie à venir. « La protection de la planète est indispensable, notre biodiversité est menacée et le phénomène s’accélère chaque année. Artificialisation des sols, fragmentation des milieux naturels, pratiques agricoles intensives, assèchement des zones humides, pollution ou encore changements climatiques sont les principales causes de perte de la biodiversité. Au niveau national, nous avons grâce à la loi anti-gaspillage, la loi climat et résilience et le plan de relance, donné l’impulsion nécessaire vers une écologie du quotidien et nous continuerons d’agir en ce sens, avec le vote du budget vert dans le PLF2022 » conclut la parlementaire.