Attention à se couvrir en période électorale
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– La semaine a débuté par des images effroyables qui ont envahi les écrans de télé comme ceux de nos ordinateurs, smartphones et tablettes : celles de l’effondrement du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn. Dans notre département, cette catastrophe a pu connaître des résonances particulières. Non seulement, le drame s’est produit à moins de 100 km de chez nous, mais pour nombre de Lotois, il y eut une proximité plus grande encore, car ce genre d’ouvrage fait partie de leur quotidien. Ainsi, sur Facebook, l’historien Nicolas Savy rappelle que « la mise au point de ce type de pont, relativement peu onéreux, solide et rapide à construire, permit la multiplication des communications routières dans les régions coupées par des rivières. Dans le Lot, entre Douelle et Touzac, il y a une cinquantaine d’années, il existait 6 ponts suspendus sur 25 kilomètres et 5 d’entre eux sont encore en service routier aujourd’hui. Vieux de 80 à presque 170 ans, ils font partie du patrimoine à préserver. » Et de détailler que seul celui de Luzech a été démoli. A Douelle, où il fut financé par des habitants avant d’être racheté par l’État, il date de 1877 ; à Albas de 1933 ; à Castelfranc de 1853 ; à Anglars-Juillac du début des années 1850 ; à Touzac des années 1860. Et on pourrait évoquer encore d’autres ponts en amont de Cahors ou sur d’autres cours. Tout est question évidemment désormais d’entretien et de respect des réglementations. Mais on imagine cependant que ces jours-ci, inévitablement, il fut impossible de les emprunter sans penser à ce qui s’est produit à Mirepoix.
– Enchaînons par un sujet plus léger. Un énième article de blog signée d’une « influenceuse » réputée pour ses conseils dans le domaine des voyages. Invitée par le Comité départemental du tourisme, Chloé – alias Miss Bougeotte -, 29 ans, professeure des écoles en Picardie, relate son séjour dans le #46 avec beaucoup de naturel et de superbes photos. C’est à retrouver ici. Pour ce qui nous concerne, on est ravi que soient évoquées certaines localités parfois oubliées par les guides ou autres sites plus ou moins spécialisés. Gourdon, ainsi, fait l’objet d’un focus. La blogueuse y a « particulièrement apprécié les jardins du Sénéchal, une idée singulière et ingénieuse de revalorisation du patrimoine à travers la plantation de jardins médiévaux dans d’anciennes bâtisses en ruine, leur conférant ainsi une seconde vie ! ». Autre coup de cœur pour Les Arques et le musée Zadkine. Un village et un artiste que Miss Bougeotte a découverts sous la pluie. Mais cela n’a pas rafraîchi son enthousiasme…
– Tiens, on a aperçu le hashtag #Cahors sur les réseaux à l’occasion du congrès des maires de France. Mais c’était en général pour évoquer les « contrats » liant des collectivités à l’État selon lesquels les premières s’engageaient à freiner leurs dépenses et le second à ne plus baisser ses dotations. Un principe qui avait été validé à Cahors en décembre 2017 lors de la Conférence nationale des territoires. Plusieurs centaines de communes, intercommunalités, département et régions en ont signé un. Ainsi, comme le note sur Twitter Laurence Fortin, élue du Finistère, Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics, est venu au congrès faire le point sur le dispositif. Relevons qu’il vaut mieux pour Cahors rester dans l’histoire pour ce genre de chose que pour être synonyme de désastre militaire : c’est un ancien gamin de Sedan (où Napoléon III fut terrassé en 1870) qui vous parle ! De nos jours encore, dans l’hémicycle, des députés crient « Sedan ! Sedan ! » quand le gouvernement doit s’expliquer sur un revers…
– Un dernier mot concernant les municipales dans la ville préfecture. J’avais cité deux listes dans une précédente rubrique, en voici une autre, qui possède désormais son site et sa page Facebook : celle que conduit Thierry Lorin, « Cahors ensemble et autrement ». Les couleurs dominantes : du bleu, du blanc… et un peu de vert. L’ensemble est très sobre, et encore peu riche en contenu. Le scrutin n’a lieu que dans quatre mois… On a relevé cependant ce conseil amical de la part d’un internaute : « Bonsoir Thierry. Il faudra bien se couvrir lors de toutes ces journées à venir à la rencontre de vos futurs électeurs, amicalement Patrice. » Allusion à la doudoune du candidat sur la photo ou aux scuds qui risquent de pleuvoir au fur et à mesure que la campagne va avancer ?