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Après la piquette de Pinpin, il faut sauver le château de Rocamadour et le sommeil des Cadurciens 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.  

– Nos confrères de Libération ont consacré il y a quelques jours un grand article aux viticulteurs lotois Nicolas Fernandez et Maya Sallée, du domaine de la Calmette (à Trespoux-Rassiels). Le tweet qui y renvoie est explicite : « La piquette est officiellement interdite de vente depuis plus de 100 ans. C’est pourtant son grand retour : certains vignerons la personnalisent pour permettre sa commercialisation. » De fait, on apprend qu’en 2021, le duo s’était fait contrôler par la répression des fraudes pour avoir élaboré sa propre piquette (baptisée Pinpin) : une boisson faiblement titrée (autour de 6°), obtenue avec du marc de raisin fermenté et de l’eau. Sauf que c’est interdit depuis 1907. Du coup, nos confrères expliquent les raisons de cette législation très stricte puis racontent comment les Lotois ont réussi à passer outre. « Aujourd’hui, Nicolas Fernandez et Maya Sallée ont trouvé la brèche dans la loi : en ajoutant une fleur à leur préparation, cette boisson devient un «vin aromatisé». En changeant de catégorie de produit, ils peuvent le commercialiser à l’envi : «Dans la catégorie des vins aromatisés, on peut mettre jusqu’à 50 % d’eau dans le produit, et que ce soit aromatisé d’une façon ou d’une autre. On s’est dit qu’on allait ajouter un arôme naturel, des fleurs… Le but, c’est de rendre la boisson légale. Et ça marche ! On a des particuliers qui n’achètent que ça chez nous.» Depuis qu’ils ont changé la catégorie légale, le domaine de la Calmette a repris des volumes croissants. Dernière production : 1 300 bouteilles, et tout a été vendu «depuis cette semaine», conclut le vigneron, pas peu fier »

– Mobilisation générale à Rocamadour pour rénover le château du célèbre sanctuaire. Pour l’heure, il a été décidé de poser la candidature du projet au Grand Prix Pèlerin du Patrimoine 2023. Et l’évêque de Cahors, Mgr Laurent Camiade, appuie la démarche. « Je lance un appel à la générosité pour le château de Rocamadour. Notre Dame de Rocamadour est chère au cœur des Français et de bien d’autres. Ce sanctuaire est un patrimoine spirituel, culturel et historique. Nous devons le sauvegarder et continuer d’y accueillir tous les visiteurs, pèlerins ou vacanciers. Juché au sommet de la falaise, surplombant Rocamadour, comme une couronne géante à Notre Dame, le château du sanctuaire est dans un état préoccupant. Ces derniers mois, les dégradations se sont multipliées : infiltrations, plafonds et murs abîmés, pierres altérées, joints ravinés… Nous avons dû réagir très vite avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, notre diocèse, qui a seul la charge de ce monument, a élaboré un important chantier de rénovation du château, pour accueillir des groupes et loger les bénévoles qui rendent service à Rocamadour. Ces travaux nous permettront également d’ouvrir enfin ce lieu au grand public. À ce jour, nous n’avons pas les fonds nécessaires au lancement des travaux. C’est pourquoi je m’en remets à vous avec une certaine urgence. » Puisse le prélat avoir le bras aussi long que Jean-Pierre Alaux qui sut, il y a peu, convaincre Stéphane Bern et décrocher 300 000 euros du Loto du Patrimoine pour restaurer les jardins de l’ancienne propriété du peintre Henri Martin… 

– L’association ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), qui se présente sur Twitter comme « 100% indépendante » et dit « agir pour des animaux libres, une nature sauvage protégée, depuis plus de 40 ans », a saisi le tribunal administratif de Toulouse « pour tenter de défendre l’unique louve du département du Lot. » Selon elle, l’animal est menacé par « 13 autorisations de tirs de défense simple et ce alors que toutes les mesures de protection des troupeaux ne sont pas en place… ». Nos confrères de France 3 ont interrogé Marion Fargier, juriste pour l’ASPAS. Celle-ci explique : « Nous contestons 13 arrêtés de la préfète du Lot qui autorise 13 éleveurs à effectuer des tirs de défense contre le loup. C’est la première fois que nous le faisons dans le Lot. En effet la présence du loup dans ce département est très récente. Les éleveurs de ce territoire n’étaient pas préparés à ces attaques, il y a eu peu d’anticipation, ils n’étaient pas protégés. L’arrivée d’un prédateur fait toujours beaucoup de dégâts. » C’est un euphémisme, car plus de 80 attaques ont été recensées par les services de l’État. Pourtant, il y avait moyen de faire autrement selon la juriste : « Pour autoriser ces dérogations, il faut que les élevages soient correctement protégés. La dérogation n’est possible que s’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes. Ce n’est pas le cas dans le Lot, les mesures de protection mises en place consistent en des parcages de nuit de certains lots de troupeaux mais c’est largement insuffisant quand on sait que le loup ne prédate pas que la nuit. Certains lots d’élevages ne sont pas du tout protégés… » Le tribunal doit rendre son référé ce lundi. 

– Le très officiel compte Twitter du CMN, comprenez le Centre des monuments nationaux, invite à explorer le château de Castelnau- Bretenoux avec argument imparable : « Construit sur un promontoire, (il) domine les paysages du Lot de ses 204 mètres d’altitude. C’est donc l’endroit idéal pour « voir et être vu » ! »

– Notre plongée dominicale dans les archives nous ramène au 22 mars 1931. Le Journal du Lot publie une annonce qui doit intéresser les cultivateurs en mal de main d’œuvre… « Les petits tracteurs maraîchers. De nombreux agriculteurs de la vallée du Lot en vue de pallier le manque de main d’oeuvre recherchent un petit tracteur convenant à la culture des terres morcelées. A la demande de Syndicats agricoles de cette région, l’Office Agricole départemental du Lot organise les 28 et 29 mars des essais de tracteurs maraîchers. Ces démonstrations sont placées sous le patronage de la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans, de la Chambre d’Agriculture du Lot, du Comice agricole de Puy-l’Evêque, de la ville de Puy-l’Evêque, des Comices et Syndicats de la région. Elles auront lieu dans la propriété de M. Lasmaries à Puy-l’Evêque. Les terrains sont situés à 150 mètres de la gare. Le programme sera le suivant : le 28 mars après-midi : transport et mise en place des appareils. Le 29 mars, de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures : démonstrations publiques. Nul doute que les agriculteurs n’assistent nombreux à ces essais, le 29 mars, et qu’ils puissent faire leur choix parmi les nombreux appareils présentés de celui qui convient à leur exploitation. »

– Pendant ce temps, dans la bonne ville de Cahors, les préoccupations sont fort différentes. Le Journal du Lot, encore, rend compte sur un ton fort agacé le 28 octobre 1938 du ras-le-bol des riverains de la rue Nationale… « LES NUITS DANS LA RUE NATIONALE Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, le sommeil des paisibles habitants d’une partie de la rue Nationale (toujours la même !), vient d’être troublé, une fois de plus, durant deux heures, par un trio aux allures des plus suspectes que tout fait supposer comme étranger à la localité. Ils s’installèrent à une heure du matin sur un trottoir avec des victuailles et une ample provision de liquide et se mirent à festoyer joyeusement, tout comme chez eux. Ils trinquèrent et chantèrent à tue-tête, sans nul souci des voisins. Après quoi, ils se mirent à parcourir la rue en gratifiant les habitants d’une aubade braillée à plein gosier qui finit par réveiller tout le quartier. Sur un arrosage bien mérité, notre trio reprit de plus belle, défiant tous les habitants à venir « s’expliquer » dans la rue, en des termes qu’il ne nous est pas possible de reproduire tellement ils sont abjects. Deux heures durant, ils furent impunément les maîtres de la rue, dans un quartier littéralement terrorisé. Il serait temps quand même qu’un jour ou l’autre certains indésirables apprennent, à leurs dépens, que la rue Nationale n’est pas un fief dévolu à la basse pègre qui par trop souvent y agit en pays conquis. » 

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