Anthony Rispal, Thibaut Rames, Ludovic Bergougnoux et Antoine Roussies font partie des Meilleurs Jeunes Bergers d’Occitanie 2025 !
Ils vont maintenant concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2025, lors de la finale nationale, le samedi 22 février 2025, au salon de l’agriculture à Paris.
Ce jeudi 16 janvier 2025, au lycée agricole de Figeac, la finale régionale Occitanie a réuni 75 élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des 8 établissements d’enseignement agricole du territoire.
Pour être les meilleurs jeunes bergers d’Occitanie, les candidats ont dû réaliser avec brio une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, ou encore lui parer ses onglons…
Anthony Rispal – CFAA-CFPPA du Lot (46), Thibaut Rames, Ludovic Bergougnoux et Antoine Roussies – Lycée Figeac (46), Mathieu Laur – Lycée La Cazotte (12) et Eloi Alayrac – Lycée d’Auzeville (31) auront la chance de concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2025, lors de la finale nationale, le samedi 22 février 2025, au salon international de l’agriculture à Paris. Ils représenteront avec fierté leur région face aux 36 autres candidats (42 finalistes au total).
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis, à travers des gestes concrets et des échanges avec des professionnels.
> A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis
Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 20èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Lors de ce concours, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.
Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. En 2023, seulement 44% de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose de nombreux emplois : chef d’exploitation, éleveur, technicien, salarié d’un service de remplacement, etc.
Depuis plus de 20 ans, la filière ovine travaille à rendre le métier d’éleveur de brebis attractif (technique, rémunération…) pour assurer sa transmission et sa durabilité. C’est d’ailleurs pour relever ces défis que le programme de relance « Inn’Ovin » a été mis en place. Les Ovinpiades sont l’une des actions phares. Ce concours montre la volonté de la filière d’installer une nouvelle génération. Ce travail sur le long terme commence à porter ses fruits. Selon le recensement général agricole 2020 réalisé par l’Institut de l’Elevage (IDELE), le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée.
« Depuis 4 ans, nous avons atteint l’équilibre entre cédants et candidats à l’installation en ovins viande. Mais, les installations sont encore insuffisantes pour assurer la durabilité de la production de viande et de lait française. Les élevages sont en mutation. Les entrants s’installent avec des troupeaux de brebis plus petits. Cependant et malgré le contexte actuel de la FCO, celle-ci parvient à rester dynamique grâce à des élevages plus compétitifs et qui produisent davantage sous signe de qualité. Ils représentent 18% des élevages ovins/caprins, soit +6% en 10 ans. A noter aussi que ce métier est l’un des plus féminisé. 1 ferme ovine sur 3 est dirigée par une femme » analyse Patrick Soury, président de la section ovine d’Interbev et d’Inn’ovin.