Partenariat inédit.
Un partenariat inédit a été lancé en Occitanie pour améliorer l’accès à la santé des jeunes de 16 à 25 ans, une tranche d’âge trop souvent confrontée à des difficultés pour se soigner. En juin 2025, les 12 Caisses primaires d’assurance maladie de la région, dont la CPAM du Lot, et la Caisse commune de Sécurité sociale (CCSS) de la Lozère ont signé une convention avec le Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ) Occitanie.
Ce partenariat vise à mieux informer les jeunes sur leurs droits en matière de santé, à travers un accompagnement renforcé assuré par le réseau Info Jeunes. Les jeunes seront ainsi sensibilisés à des dispositifs essentiels tels que le médecin traitant, la complémentaire santé, le Compte ameli ou encore la carte Vitale. L’enjeu est de taille : en 2022, 16 % des jeunes de 16 à 25 ans n’avaient pas vu de médecin généraliste depuis un an, et 37 % n’avaient pas consulté de dentiste depuis deux ans. Par ailleurs, une enquête IPSOS menée en 2021 révélait que 36 % d’entre eux avaient déjà renoncé à des soins, notamment pour des raisons financières ou par manque d’information.
Le partenariat a été officiellement lancé le 24 juin lors d’une rencontre entre les référents des CPAM et les conseillers Info Jeunes. Il prévoit la mise à disposition de supports de communication adaptés, ainsi qu’une présence conjointe lors d’événements à destination des jeunes dans tous les départements, y compris le Lot.
Dans le cadre de ce dispositif, la CPAM du Lot renforcera son action sur le territoire en poursuivant sa stratégie « santé jeunes », engagée depuis 2019, autour de quatre axes prioritaires : l’accès aux droits et aux soins, la prévention, l’éducation au système de santé et la coopération avec les acteurs locaux de la jeunesse.
Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la volonté de l’Assurance Maladie d’agir au plus près des besoins des jeunes et de lever les freins qui les éloignent du système de santé. Grâce à cette collaboration avec Info Jeunes Occitanie, les jeunes lotois pourront bénéficier d’un accompagnement renforcé, mieux comprendre leurs droits, et faire de la santé un véritable levier d’autonomie.
