Lot – Carte scolaire second degré : Le CDEN boycotté par les élus, les parents d’élèves et les enseignants
Une manifestation a également eu lieu à Cahors.
Le Comité Départemental de l’Education Nationale qui devait plancher sur la carte scolaire du second degré (collèges et lycées) a été boycotté ce 22 mars par les élus, les parents d’élèves et les enseignants. « C’est un acte inédit qui prouve la gravité de la situation. Elus, parents d’élèves, et communauté éducative ne trouvent pas leur compte dans la dotation proposée » a souligné Christine Laverdet pour l’UNSA. Dans le même temps, une manifestation rassemblant plus de 150 personnes a eu lieu à Cahors, place Chapou, dans le cadre d’un appel intersyndical national au sujet des moyens insuffisants dans le second degré.« On est dans une situation inadmissible » a regretté Philippe Canceil de la CGT. « Le problème, c’est la 3ème ligne. Ils veulent faire des économies ou rentabiliser afin de payer les deux premières lignes. Il y a 14 postes équivalent temps plein qui sautent et pour un département rural comme le Lot, c’est énorme. Ça casse des dynamiques » a précisé Bertrand Serin de FO.
> Serge Rigal et les conseillers départementaux boycottent le CDEN de ce lundi. Et de communiquer : « Après avoir exprimé leur vif mécontentement face à la carte scolaire du premier degré pour la rentrée 2021, Serge Rigal et les conseillers départementaux ont pris cette fois connaissance des dotations prévisionnelles de la rentrée 2021 du second degré, en nette baisse, formulées par le ministère de l’éducation nationale. Avec une baisse équivalente à 14 postes à temps plein et des mesures impactant la diversité des formations et les conditions d’enseignement, l’équilibre de l’offre de formation pour tous les élèves Lotois en milieu rural est directement menacé. Ces propositions, qui sont de fait affligeantes pour notre territoire, deviennent intolérables au vu du contexte inédit dans lequel se trouvent actuellement élèves, enseignants et parents. En faisant abstraction de la crise que nous traversons, réduire ainsi les moyens alloués à l’Education en ajoutant de la fragilité à la fébrilité apparait indécent. C’est pourquoi, Serge Rigal et l’ensemble des conseillers départementaux ont décidé, à l’appel de l’intersyndicale, de boycotter ce CDEN, pour défendre une nouvelle fois l’avenir de l’école rurale et inviter l’Education nationale à revenir à la raison. »