Cahors : La mobilisation continue pour sauver une classe de l’école Chapou !
Le CDEN se réunit ce 12 février.
Alors que le Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN) doit se tenir ce vendredi 12 février, les parents d’élèves de l’école Chapou, toujours aussi déterminés, poursuivent leurs actions pour éviter la fermeture d’une classe de cette école maternelle. Les déléguées des parents d’élèves ont ainsi été reçues mercredi 10 février dans la matinée par Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, et Hélène Leneveu-Rivière, adjointe en charge de la petite enfance et de la vie scolaire, et ont pu leur faire part de leurs demandes à savoir : le maintien des 3 classes au sein cette école maternelle de quartier, une meilleure répartition des effectifs et des rééquilibrages entre écoles au sein de la commune de Cahors. Le maire de Cahors les a assurés de son total soutien et de son souhait ferme de conserver trois classes pour cette école maternelle. A l’appui de cet engagement, il a accepté de maintenir le troisième poste d’ATSEM, même si la classe venait à être supprimée, afin de conserver un encadrement de qualité pour l’ensemble des élèves de cette école. En fin d’après-midi, les déléguées des parents d’élèves de l’école Chapou ont également pu échanger avec Xavier Papillon, directeur académique des services de l’éducation nationale du Lot, et Nathalie Marre, inspectrice de l’éducation nationale de Cahors 1. Conscients des problématiques rencontrées par la direction académique de l’éducation nationale du Lot pour assurer une équité au sein des écoles du territoires du Lot, les parents d’élèves de l’école Chapou « continuent de penser que la fermeture d’une classe fragiliserait irrémédiablement cette école et ce quartier. » Les déléguées de parents d’élèves rappellent que cette école est située dans un quartier qui voit l’âge moyen de ses habitants baisser grâce à l’arrivée de nombreux jeunes couples avec enfants ou enfants à venir, et s’interrogent : « Comment cette fermeture de classe peut-elle rendre ses habitants confiants dans l’essor de leur quartier ? Comment attirer de nouveaux habitants dans le Lot et leur donner confiance en l’avenir alors que des écoles portent le deuil de classes fermées par faute d’effectif et non pas par faute de mauvaise gestion ou mauvais résultats ? » De plus, les parents d’élèves regrettent la conséquence directe qu’aurait cette fermeture de classe, à savoir la perte d’un enseignant maître formateur ce qui ne manquerait pas de déstabiliser un peu plus cette école : « Ceci n’est pas acceptable, ni par les parents, ni pour le quartier, ni pour la ville, encore moins pour les enfants de cette école et ceux à venir » dénoncent les déléguées de parents d’élèves. Pour toutes ces raisons, elles ont demandé au DASEN un délai d’un an avant de revoir ensemble, conjointement, la situation de l’école au regard de l’évolution des effectifs, travail en cours actuellement par la ville.»
Photo @DR