Des Lotois soucieux de l’alimentation durable (mais pas de lapin)
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– Débutons par quelques sujets légers, ce qui, en cette période, a valeur de réconfort utile. Comme ces messages régulièrement postés par des conducteurs de trains habitués à fréquenter les lignes de notre territoire. Voici par exemple celui de Phil (dit le conducteur masqué) : « Hello les gens ! Et si nous allions à Cahors, histoire de voir le Pont Valentré. Il est beau même sous la pluie. Viendez (sic) avec moi à bord du TER 97 16 10 départ 10 h 59, voie 1A. » Et d’ajouter un lien vers le site de oui.sncf qui présente avec texte et photos notre beau monument. Il nous arrive ici de relayer les critiques des usagers envers la compagnie, alors quand elle participe à la promotion de notre cher Lot, disons-le aussi !
– On ignore évidemment encore si, pandémie oblige, la transhumance entre Rocamadour et la vallée du Lot pourra se dérouler en avril. L’édition 2020 avait dû être annulée sous sa forme habituelle, et au grand désarroi des brebis, des bergers, des suiveurs et du public, c’est par camions que les troupeaux avaient rejoint Luzech. En attendant, on apprend qu’il existe aussi une transhumance hivernale. Des moutons du Plateau de Millevaches ont pris leurs quartiers dans la vallée du Célé, à Espagnac- Sainte-Eulalie. Alors qu’il neige chez eux, ici, ils profitent des pelouses sèches mais encore riches (surtout quand des glands et autres fruits jonchent encore les sols) des causses et de la vallée. Les élus sont contents (prévention des incendies) et les bergers aussi. Images sympas de nos confrères de France 3 Quercy-Rouergue.
– Autres images, mais toujours filmées dans la vallée du Célé. Elles sont signées de Trek Cœur, un spécialiste de la marche au long cours, qui malgré la météo pluvieuse, voulait tester « matériel et techniques sur cette variante du GR 651 ». Ben quoi ? Même sous la flotte, il est beau notre département !
– On enchaîne par un sujet plus lourd. Douloureux. Conflictuel. Il s’agit d’une tribune publiée par le magazine Reporterre, signée d’amies de Morgan Keane, décédé près de Cajarc début décembre alors qu’il coupait du bois, chez lui, et que des chasseurs se trouvaient à proximité. L’auteur du coup de feu est poursuivi pour homicide involontaire. Nous vous laissons vous faire votre propre opinion…
– Voici maintenant un coup de gueule ou à tout le moins un vœu qui ne se veut pas pieux. Il a été posté par Ponette12 qui demeure comme on le devine dans le proche Aveyron. « LeclercBonPlan et LeclercDrive : je vous serais très reconnaissant(e) de bien vouloir mettre en rayon les produits CquiLePatron dans votre magasin de Figeac ! » C’est transmis.
– Transition habile ! Vous avez jusqu’au 15 février pour participer à la votation citoyenne organisée par la Région Occitanie afin d’apporter un (bon) coup de pouce sous forme de subvention à un projet dédié à l’alimentation durable. Quatre dossiers lotois sont en lice. La règle : chaque projet en tête dans son département sera subventionné, et peut-être d’autres, en fonction des suffrages… et de l’enveloppe. On peut habiter le 46 et voter pour un projet du 82 ou du 31 mais nous, on aimerait quand même que vous votiez pour les Lotois ! Voici une brève présentation des dits projets. Le premier se nomme « Deux vélos cargo pour l’agora d’agriculture urbaine », et il est porté par l’Association Autonomie Alimentaire, à Cahors. Explications : « Le projet répond au désir des habitants d’améliorer la sécurité alimentaire de la ville et de se former à des pratiques d’agriculture urbaine efficaces et résilientes. C’est un lieu d’animation, d’enseignement, de transmission de connaissances et de co- créations multiples. Elle est accolée à un jardin potager éducatif et participatif. Ces deux vélos cargo seront destinés à renforcer les ateliers pédagogiques : l’un servant de cuisine mobile pour les ateliers de transformation et les cours de cuisine et l’autre de kit pédagogique mobile de jardinage pouvant se déplacer dans les quartiers et les établissements scolaires. » Le second, encore à Cahors, se nomme « Circuits courts – Longs parcours », et émane de l’association LotDyssée. Son objectif : « Mettre en place une activité agricole inclusive pour garantir l’approvisionnement en produits frais et en circuit court des structures collectives comme des ménages. Cette action d’insertion fait écho à un triple constat : un taux de chômage élevé, peu de candidats à la reprise d’activité agricole et une insuffisance en solutions d’approvisionnement pour les grandes structures. La proposition consiste à « faire d’une pierre deux coups » : mobiliser les personnes en situation de précarité sur un atelier agriculture, aux apprentissages diversifiés, et répondre aux besoins en approvisionnement du territoire. La pratique du maraîchage, très exigeante, permet de valoriser l’implication des personnes, de donner du sens aux apprentissages… » Le troisième projet est proposé par la commune de Saint-Céré pour « transformer un parking en potager ». Les détails : « La commune est propriétaire en centre-ville d’un terrain initialement destiné à devenir un parking. Il s’agirait d’en faire un potager municipal afin d’éduquer les consommateurs de demain, élèves aujourd’hui des écoles maternelles et primaires, à la saisonnalité, au goût, à la variation de forme des légumes mais aussi à la patience : il faut laisser aux légumes le temps de pousser. Ce projet sera réalisé avec l’aide d’un jardinier-animateur et en partenariat avec les écoles, la MJC mais aussi l’EHPAD qui jouxte le terrain. La production sera transformée au Restaurant d’Enfants, en régie municipale, et à la MJC. » Enfin, focus sur le projet «Arbre Acadabar : Jardin partagé, café social, point relais producteurs », imaginé par l’association Sembius de Limogne-en- Quercy. Les objectifs : « Rassembler les adultes et enfants dans la solidarité autour de l’autosuffisance et de la relocalisation de la consommation, en particulier alimentaire, afin d’initier un vrai mouvement de transition dans la bienveillance, le partage et le respect de la nature. L’alimentation étant un sujet majeur, il est essentiel d’encourager la consommation de produits locaux cultivés de manière écoresponsable afin de réapprendre à nous alimenter sainement. Plusieurs axes d’actions sont envisagés : le jardin partagé pour apprendre ensemble à cultiver, le café social pour proposer des repas sains et équilibrés à prix abordable, le point relais pour un accès direct à des productions locales. »