Le Medef du Lot dénonce les inégalités commerciales du confinement
L’organisation ne cache pas sa colère.
« C’est un cri du coeur ». Emmanuel Lelièvre, président du Medef du Lot, a du mal à cacher son émotion derrière son masque. L’acte II du confinement est vécu pour l’organisation patronale, « composée de 90 % de PME », comme une injustice.
« Nous avons des dizaines d’entreprises commerciales qui ont été obligées de fermer et qui ont mis leur personnel au chômage. En 10 mois, nous aurons connu un tiers de fermeture. Les salariés s’inquiètent sur leur futur. La deuxième vague va impacter définitivement certains. Nous sommes très inquiets pour l’emploi surtout sur un département comme le Lot. Aujourd’hui, les chefs d’entreprise sont en colère au sujet de l’injustice et de la discrimination que le gouvernement a mis en place entre grandes structures et petits commerces. Les grandes surfaces peuvent tout vendre s’il y a de l’alimentation. Il faudrait qu’il y ait une équité. Les chefs d’entreprises ne comprennent pas et attendent très vite une modification. Nous souhaitons faire notre métier dans le respect des gestes barrières et des préconisations sanitaires mises en place depuis la fin du premier confinement » explique-t-il. Et de conclure : « Sur une misère sanitaire, on va ajouter une misère sociale. »
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