Villesèque : Les Machines Singulières de Pierre Andrès à (re)découvrir
Le musée ouvre ses portes le 1er août.
« A une époque où la sculpture cinétique ambiante des années 1970 à 1990 fonctionne à l’électricité avec Jean Tinguely, Takis, Nicolas Schöffer ou Bury, le poète Pierre Andrès échafaude des machines sculpturales où la boule qui roule assure l’énergie nécessaire au mouvement. Comment l’artiste, après une première vie consacrée à l’éducation des jeunes enfants, a-t-il développé ses idées poétiques et mécaniques ? » explique Christian Verdun, artiste plasticien. 3 salles monumentales, 20 machines exposées avec possibilité au public d’y jouer. Du 1er au 15 août 2020, (de 15 h à 19 h), le musée Pierre Andrès, et ses Machines Singulières, prend ses quartiers à Villesèque au lieu-dit Péjusclat.
> Venir à Péjusclat : 17 km à partir de Cahors, direction Montcuq (fléchage sur la RD 653)
Horaires d’ouverture 15 h – 19 h (adultes 5 euros – enfants 3 euros)
> Pierre Andrès (1922-2011), originaire d’Alsace, découvre le département du Lot à l’entrée du Second conflit mondial. Il est jeune Maître d’école et le village de Montcuq sera son premier poste. Après son engagement volontaire dans la Brigade Alsace-Lorraine et la paix revenue, il reviendra dans le Lot…pour se marier. Enseignant, il sera amené à partir hors du département. En 1968, il sera promu Maître d’application à l’Ecole normale d’instituteurs de Cahors. A partir des années 1976-77, l’âge de la retraite ayant sonné, il se consacrera à partir de l’observation des jeux destinés à la jeunesse, à l’invention de ses Machines Singulières, se plongeant dans une nouvelle ou seconde carrière jusqu’à la fin de sa vie.
Photo @DR