Le vin de Cahors victime collatérale du Covid
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– « La situation était déjà compliquée avant le Covid alors imaginez ce qu’elle peut être aujourd’hui après deux mois sans aucune vente ou presque ! » s’alarme Caroline Cassot, responsable du château La Coustarelle de Prayssac et présidente de la Fédération des Vignerons Indépendants du Lot. Pour l’organisation, « dans certains domaines, la perte de chiffre d’affaires pourrait atteindre 80 % et sera au bas mot de 50 % sur l’ensemble de la filière, alors que les charges elles restent fixes ». Dans un dossier très complet, nos confrères de France 3 ont rendu compte cette semaine de l’inquiétude, pour ne pas dire plus, des professionnels du vin de Cahors, victimes collatérales de la pandémie du Covid-19. Et ce, après deux millésimes impactés par des épisodes de gel. La fermeture des restaurants et bars a quasiment stoppé les ventes. Et les touristes (qui aiment rapporter quelques bouteilles dans le coffre lors du trajet retour) ne pourront sans doute pas dépenser autant cet été que les années passées. Quant aux exportations, elles ont également été fortement ralenties. Dans ce contexte, nos confrères relèvent : « Plus étonnant, la dernière note d’espoir vient des faibles rendements induits par le gel de l’année passée. En effet, cela permet de ne pas avoir, comme dans d’autres régions, des sur-stocks importants. Les vignerons n’auront donc pas à brader leurs millésimes passés pour libérer des cuves à l’approche des prochaines vendanges. C’est la raison pour laquelle, l’appellation AOC Cahors n’a pas, comme d’autres appellations d’Occitanie, choisi d’adhérer au programme de distillation de crise. » Alors que le millésime 2020 s’annonce comme magnifique, les prêts garantis par l’État peuvent cependant s’avérer utiles. Même s’il faudra de toute façon les rembourser. Pour sa part, la présidente de la Région Carole Delga a annoncé vendredi un plan d’urgence de 14 millions (en plus des aides directes et des campagnes déjà engagées). Reste à chacun d’entre-nous, même avec modération, à apporter sa contribution si vous voyez ce que je veux dire…
– Repéré grâce à l’explicite hashtag #VendrediLecture ce conseil sur Twitter de l’écrivaine Camille Brunel invitant à découvrir « L’animal et son biographe » paru chez Rivages en 2017, roman signé Stéphanie Hochet. Le résumé est dans le tweet : « Lors de rencontres littéraires dans la campagne près de Cahors, une écrivaine antispéciste se retrouve séquestrée par des chasseurs lynchiens flippants derrière un Jurassic Park d’aurochs secret ». « Revisitant avec brio le mythe du Minotaure, l’auteur poursuit ici avec distance et ironie une interrogation qui lui est chère sur la symbolique animale » note pour sa part l’éditeur sur son site. Un dernier mot pour indiquer que Stéphanie Hochet est l’auteur d’un tout aussi alléchant « Éloge du chat » en 2016…
– « Avocat, dans la troublante ville de Marseille » (sic), notant dans sa petite bio « que l’on peut être bon avocat en restant humaniste (voire) meilleur » (re-sic), Jean de Valon a posté sur Twitter un fac-similé du tableau de l’ordre des avocats de Cahors en 1910. On recensait alors 9 avocats et 7 stagiaires. « Ça a dû un peu changer » ironise Jean de Valon. Pas faux. Aujourd’hui, ils sont une cinquantaine d’avocats à exercer dans le département du Lot.
– Posté cette semaine sur Twitter par le préfet de l’Eure, en Normandie, photos à l’appui : « Quoi de commun entre le Lot et l’Eure ? L’œuvre de Raymond Subes, artiste ferronnier, auteur du portail d’honneur de la préfecture à Cahors mais aussi de la rampe de l’escalier des matines à l’abbaye du Bec Helloin ! » Ajoutons que l’artiste (1891-1970) originaire de région parisienne avait acquis le château de Larnagol en 1924, où il aimait à séjourner durant ses vacances. Une place de la commune lotoise porte d’ailleurs son nom. Raymond Subes est également l’auteur des rampes d’escalier et des balustrades du paquebot Normandie !
– Vous aimez voyager depuis votre fauteuil en gardant les yeux rivés sur l’écran ? Alors voici les images enregistrées puis postées par PhilConducteur, qui exerce sur les TER de la région Occitanie. Il avait placé ce jour-là sa caméra derrière le pare-brise du poste de conduite d’un train reliant Caussade à Lalbenque, puis Lalbenque à Cahors, et enfin Montauban à Toulouse. C’est en accéléré, mais c’est spectaculaire. Et rien
ne vous empêche d’appuyer sur « pause » pour essayer de repérer où vous êtes ! Conseil : dérouler les réponses au post pour avoir les images dans l’ordre.