Cazals-Salviac : Un « genre » de festival prend ses quartiers
Il se déroulera du 24 janvier au 1er février 2020, à L’Arsénic / Gindou et dans les bibliothèques/médiathèques de Lavercantière et Salviac.
Dans le cadre de la 3ème « Saison Culturelle Cazals-Salviac », un « genre » de festival se déroulera du 24 janvier au 1er février 2020 à L’Arsénic / Gindou et dans les bibliothèques/médiathèques de Lavercantière et Salviac. Une manifestation artistique et culturelle pour :
– lutter contre les discriminations LGBT+
– questionner l’égalité hommes-femmes
– rendre visibles les différentes façons d’être et d’aimer
Autour d’une programmation culturelle de spectacles, de films et de performances qui abordent ces thématiques, des débats entre artistes invités et publics seront proposés afin d’alimenter la réflexion. Des expositions proposées par l’association Diversités Pastel seront présentées dans les bibliothèques du territoire à cette occasion. Regroupée sur une semaine du 24 janvier au 1er février, cette programmation se veut aussi bien un « temps fort » de la Saison Culturelle Cazals-Salviac, qu’une première pour le Département du Lot, qui affirme ainsi, à travers une manifestation, un soutien et une visibilité aux personnes LGBT+. « Alors que la communauté LGBT+ n’en finit plus de créer des « catégories » d’individus, ceci dans la louable intention de n’oublier aucune discrimination, le « camp adverse » se crispe et les agressions homophobes sont en recrudescence partout dans le monde. Comment lutter efficacement contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la « queer-phobie », sans pour autant s’enfermer dans un communautarisme qui devient lui-même excluant ? Par le théâtre, la littérature, le cinéma, le cirque et la performance, les artistes s’emparent de ces questions et proposent d’affiner notre regard. Cette semaine se veut une fenêtre ouverte sur les différentes façons d’être et d’aimer, une façon de lutter contre l’ignorance et de stimuler l’empathie et la tolérance. »
> Le programme :
– Vendredi 24 janvier, à 18 h 30, à l’Ostal – Entrée libre.
Ouverture du festival
Vernissage de l’exposition : L’égalité en bandes dessinées de l’espace « Diversités et Laïcité » de la ville de Toulouse accueillie en partenariat avec Queer Quercy. Pot de bienvenue !
– Vendredi 24 janvier, à 21 h, à L’Arsénic : Ciné-débat (Tarifs : 6 euros / 3 euros)
En collaboration avec Gindou Cinéma et Ciné-Lot, projection de Port Autorithy de Danielle Lessovitz : L’histoire d’amour entre un jeune homme et une personne transgenre rencontrée dans le milieu du « voguing ». La projection sera suivie d’un débat avec Catherine Zambon, auteure de « mon frère, ma princesse », et de David Gauchard, metteur en scène du « Fils », qui parleront de leur engagement, en tant qu’artistes, dans la lutte contre les discriminations, et de leur militantisme.
– Samedi 25 janvier, à 15 h, à la médiathèque de Salviac : Lecture (Entrée libre)
La chienne de l’ours, écrit et lu par Catherine Zambon
Dans ce texte de jeunesse, Catherine Zambon raconte la découverte de son homosexualité par une jeune femme : « À seize ans, c’est un combat contre soi-même pour trouver sa liberté ».
– Samedi 25 janvier, à 21 h, à L’Arsénic : Théâtre (Tarifs : 12 euros / 8 euros / 5 euros)
Le Fils de David Gauchard (texte de Marine Bachelot Nguyen) à partir de 16 ans
Un monologue puissant qui évoque, à travers le personnage d’une femme de province qui se laisse entraîner dans des dérives idéologiques, le suicide des jeunes homosexuels.
– Mardi 28 janvier, à 21 h, à L’Arsénic : Cirque (Tarifs : 12 euros / 8 euros / 5 euros)
Dad is Dead : spectacle de cirque (mêlant théâtre et vélo acrobatique) qui évoque, non sans humour, le militantisme de tout poil (y compris le militantisme LGBT +) à partir de 12 ans
– Vendredi 31 janvier, à 21 h, à L’Arsénic : Théâtre jeune public (Tarifs : 8 euros / 3 euros)
Mon frère, ma princesse est un texte de théâtre jeune public de Catherine Zambon, qui évoque l’histoire d’un garçon qui souhaite s’habiller en fille (et aborde ainsi la question du harcèlement et de la discrimination à l’école). Une représentation aura également lieu dans l’après-midi pour les scolaires et collégiens (à partir de 9 ans).
– Samedi 1er, à partir de 19 h, à la salle des fêtes de Gindou : Soirée de clôture festive et dansante : Witches are not dead ! (Entrée libre). Travestissements, transformations et déguisements « en tout genre » bienvenus !
La chorégraphe Lucía Soto, connue sur Toulouse pour son engagement féministe et militant a été chargée de concocter cette soirée sur la thématique de la « sorcière » au cours de laquelle seront présentés un documentaire sur le voguing (Hold that Pose for Me de Chriss Lag et Xavier Héraud ), un récital de Simone Bémol et des performances de Lucía Soto et de danseurs de Voguing dont Luna Ninja. La soirée se terminera par un « dance-floor » animé par deux Djs : The Brain et Esther.