Le vin d’ici et le blues d’ailleurs (ou inversement)
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– Alors que le Point nous apprend sans vraiment nous surprendre que le nouveau président argentin élu dimanche dernier, Alberto Fernandez, est un grand amateur de malbec, je ne vous apprendrai rien et ne vous surprendrai pas davantage en constatant que les vins de Cahors figurent en bonne place sur les réseaux sociaux lotois… et d’ailleurs. Producteurs, négociants, œnologues, tout le monde y va volontiers de son coup de cœur, de sa dernière pépite dégustée au coin du feu ou sur je ne sais quel zinc. Faut-il parfois y ajouter un minimum de poésie. C’est le cas de Jane, sur son site anglo-saxon à l’appellation explicite : « Always ravenous » (c’est-à-dire « toujours vorace »). Elle y écrit, il y a quelques jours (j’ai traduit pour vous) : « Voilà que du jour au lendemain, les températures ont chuté. Une nouvelle saison est à nos portes. Pour ma part, je suis prête pour des repas plus copieux avec ce qu’il faut de confort. Et un verre de vin rouge… » Et de poursuivre par un chapitre pédagogique sur les différences entre malbec de Cahors – sa région natale, précise-t-elle, et celui d’Argentine. On découvre ensuite son coup de cœur pour un château d’ici (millésime 2016), produit à Luzech. Puis une recette de filet de porc aux pruneaux, sauce au vin rouge, dont la photo renvoie avec exactitude le festival de saveurs qui doit vous envahir le nez et le palais au moment de déguster !
– Dans un genre différent, et cette rubrique est là pour ça, je vous signale volontiers le compte Twitter Henri Martin, consacré au peintre lotois post-impressionniste… Henri Martin (né à Toulouse en 1860 et mort à Labastide-du-Vert en novembre 1943). Chaque post comprend évidemment une illustration. L’un des derniers présente une merveilleuse vue de Saint-Cirq Lapopie, tableau réalisé en 1929. Vous savez quoi ? On dirait que la toile a été peinte la semaine dernière…
– Autre forme d’art et d’expression, le blues ! Le site FranceBlues nous informe ainsi du récent passage à Cahors d’une sommité, Paul E. Benjamin. « Ancien président de la Blues Foundation mais aussi directeur de festivals dont le moindre n’est pas le très fameux North Atlantic Blues Festival à Rockland (Maine, USA), c’est un véritable passionné de Blues qui a la particularité de s’être rendu auprès de tous les « Markers » de la Mississippi Blues Trail aux États-Unis… Il ne manquait plus à son tableau de chasse que les trois nouveaux « Markers » installés cette année dans le Mississippi mais aussi quelques-uns des seize « Markers » situés en dehors de l’Etat, dont celui installé à Cahors le 14 juillet 2014 pour célébrer le rôle important de la France dans la diffusion de la culture blues du Sud des États-Unis. » Il a été accueilli dans le Lot par les responsables du festival lotois de la mi- juillet. Pour les non-initiés, rappelons que les « markers » (statues ou panneaux) constituent en quelque sorte des labels décernés par l’Etat du Mississippi honorant les villes amies du blues. Et œuvrant pour cette discipline musicale majeure. Celui de Cahors est installé sur les allées Fénelon.
– On conclura par ce tweet en forme de bouteille à la mer. Et de coup de foudre. Version allégée : « Toi le gars d’une 20aine d’années, pull rouge (…) dans le train qui est arrivé à Cahors (…), sache que t’es absolument magnifique… (rt les amis svp). » Il arrive que les réseaux sociaux le soient vraiment. Voire plus.