Lalbenque : Jacques Pouget fait le point sur les dossiers
Entretien avec le premier magistrat de la commune.
> La mairie. « On a fait les travaux à la mairie parce que les locaux administratifs n’avaient jamais été traités dans leur totalité. Nous avons eu l’opportunité d’acheter la maison à côté que nous avons aménagée sur trois niveaux ce qui a permis de dégager le rez-de-chaussée de l’hôtel de ville et retrouver la halle d’origine » précise Jacques Pouget, le maire de Lalbenque. Les locaux administratifs sont désormais au premier (avec ascenseur) ainsi que la salle du conseil municipal, la salle des élus et une partie destinée au cadastre. Au rez-de-chaussée, on retrouve le local des trufficulteurs, et la halle qui sert de salle de réunion, de salle de mariage… Le niveau intermédiaire est réservé aux agents techniques. Les travaux ont été terminés en avril dernier pour un budget de 600 000 euros dont 300 000 euros de subventions (rénovation, extension et achat de la maison). « On a rendu aux Lalbenquois une partie de leur patrimoine avec la halle » se félicite le premier magistrat de la commune.
> La piscine. « Construite en 1972, relookée il y a vingt ans, il fallait rénover la piscine ou la fermer. On a regardé comment en faire une atypique. Nous avons décidé de l’ouvrir du mois de mai au mois d’octobre en la couvrant avec une moquette solaire. On a fermé les côtés que l’on peut ouvrir. Quand il fait soleil, la piscine est chauffée gratuitement. Le grand bassin a été aménagé pour les activités comme l’aquagym, la plongée » indique le maire. Il reste les aménagements des abords à réaliser comprenant la sécurisation de la route de la Vignasse.
> Schéma intercommunal. « Ce n’est pas fait » lâche d’emblée Jacques Pouget qui met en garde contre trop de précipitation : « En 25 ans, on est passé d’une structure napoléonienne à la structure que l’on nous présente. Déjà pour Lalbenque, la commune n’a pas fait son unité complète avec 4 paroisses. Après 200 ans, Saint-Hilaire, par exemple, a gardé une autonomie de fonctionnement. En 20 ans, on a mis en place les Communautés de communes, on commence juste à travailler avec. Dans ce chantier, on nous dit qu’il faut faire autre chose… je ne sais pas me projeter dans cet avenir là. » Et de conclure : « Je suis favorable, avec d’autres élus, à consolider la Communauté de communes que nous avons, et ce n’est qu’une fois que nous aurons consolidé les compétences que nous pourrons voir. »