Cahors : « 14/18 l’éternel recommencement » en l’église Saint-Barthélémy
Le concert aura lieu le 10 novembre, à 20 h 30.
Philippe Balloy, baryton, et Jean-Michel Dayez, piano, donneront un concert exceptionnel ce samedi 10 novembre, à 20 h 30, en l’église Saint-Barthélémy : « 14/18 l’éternel recommencement ».
> Le programme :
1. Hommages aux poilus de 14/18
Maurice Ravel : Trois beaux oiseaux du Paradis, (mon ami z’il est à la guerre).
Maurice Ravel : Le tombeau de Couperin, dont chacune des six pièces est dédiée à un ami tué durant cette guerre.
Gabriel Fauré : L’horizon chimérique, ses quatre dernières mélodies écrites sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont, mort en 1914.
2. Hommage aux trois millions de veuves
Robert Schumann : Frauenliebe und Leben, (les amours et la vie d’une femme), poème de Chamisso.
Seit ich ihn gesehen – la rencontre,
Du Ring an meinem Finger – l’anneau,
Süsser Freund – la naissance,
Nun hast du mir den ersten Schmerz getan – la mort,
Quatre extraits de ce cycle dans la langue de Goethe, à une époque où nous cherchons à créer une empathie entre les nouvelles générations, et apaiser les tensions qui persistent encore et toujours… entre les peuples.
3. L’éternel recommencement :
Gabriel Fauré : Au cimetière, sur un poème de Jean Richepin.
« …Ah ! pauvres, qui pour seul linceul, ont les goëmons verts, ou l’on roule inconnu, tout nu, et les yeux grands ouverts…»
Lucien Boyer : les goëlands.
« …Les marins qui meurent en mer et que l’on jette au gouffre amer comme une pierre… »
Jacques Brel : La colombe.
« …Pourquoi cette fanfare, quand les soldats par quatre, attendent les massacres, sur le quai d’une gare… »
Ces textes écrits il y a plusieurs décennies sont d’une actualité terrifiante. Ils évoquent les drames humains que vivent ces milliers de migrants, hommes, femmes et enfants, qui fuient leur pays pour cause de famine, de guerres civiles et religieuses et se noient en mer…
4. Deux pièces en hommage :
Claude Debussy, dont on commémore le centenaire de la mort : Le colloque sentimental, sur un poème de Paul Verlaine.
Francis Poulenc : Sanglots, sur un poème de Guillaume Apollinaire décédé cette même année 1918… mort pour la France.
> Tarifs : 15/10 euros