Le Labo de l’économie sociale et solidaire en visite à Figeac
Des échanges ont eu lieu les 30 et 31 octobre.
« Je vois ici à Figeac un condensé de ce que je voudrais que l’on fasse ailleurs ». Pour Claude Alphandéry, président d’honneur et fondateur du Labo de l’ESS, le dynamisme du territoire figeacois en matière de coopération est exemplaire. Alors que le mois de l’ESS débute en novembre, le Labo de l’ESS est venu rencontrer le Pôle Territorial de Coopération Économique Figeacteurs et son écosystème. Et d’ajouter « Il n’y a pas de développement sans insertion en lien avec les besoins des citoyens et de l’économie du territoire. C’est en coopérant que chaque acteur interagit et fabrique l’avenir d’un territoire. »
Partant du constat que beaucoup d’initiatives en matière d’Economie Sociale et Solidaire naissent sur les territoires et manquent cruellement de visibilité, le Labo de l’ESS a lancé en septembre une « étude action » ambitieuse visant à faire dialoguer les « dynamiques pionnières de territoire » pour capitaliser la richesse de leurs expériences et créer du lien entre elles. Pendant deux jours, des échanges avec les collectivités locales (Jérôme Filippini, préfet du Lot, André Mellinger, maire de Figeac), les entreprises adhérentes au PTCE (Ratier Figeac, Lomaco), membres fondateurs (REGAIN, l’APEAI, IUT de Figeac, Fermes de Figeac), salariés de la structure et des entreprises membres… leur ont permis de récolter des regards croisés et de comprendre comment une coopération transversale est possible sur le figeacois.
Pour Odile Kirchner, ancienne Déléguée interministérielle à l’ESS et pilote de cette étude, « c’est au niveau des territoires que l’on peut conduire les transformations en abordant toutes les dimensions économiques, sociales, culturelles…pour faire système et apporter un mieux vivre ensemble ». Après Lons-le-Saunier dans le Jura, Figeac est donc le deuxième territoire visité par le Labo de l’ESS. 5 rencontres territoriales s’échelonneront jusqu’en 2019, à l’issue desquelles des séminaires permettront de capitaliser sur les facteurs clés du succès de ces « dynamiques pionnières ».
Les enseignements de ces expériences permettront de faire des recommandations au gouvernement, notamment sur le financement de l’animation et de l’ingénierie, mais aussi de proposer des mesures opérationnelles pour accélérer les dynamiques innovantes sur les territoires et faire émerger de nouvelles initiatives.