Ligne POLT – LGV Bordeaux-Toulouse : Un train peut en cacher un autre…
Les Etats Généraux de la ligne POLT ont eu lieu à Gourdon, le 26 septembre. Dans le même temps, le gouvernement a annoncé la poursuite du projet LGV Bordeaux-Toulouse…
«Nous, citoyens, usagers, élus parlementaires et des collectivités territoriales et locales, acteurs économiques et sociaux, demandons au gouvernement de déclarer prioritaire la modernisation de la ligne Polt sur toute sa longueur de Paris à Toulouse. De reconnaître l’ensemble de cette ligne d’intérêt national et d’aménagement du territoire.» La motion votée lors des Etats Généraux de la ligne Paris Orléans Limoges Toulouse, le 26 septembre, a le mérite d’être claire. Organisée par les associations Urgence ligne POLT et Tous Ensemble pour les gares de Gourdon et Souillac, cette assemblée extraordinaire a réuni près de 300 personnes salle des Pargueminiers. Membre de la commission Duron, Dominique Orliac, députée et vice-présidente d’Urgence ligne POLT, est revenue sur les dernières avancées du dossier tout en soulignant l’importance de rester vigilants : « D’ici la fin de l’année, tous les trains Corails seront rénovés. Un préfet coordonnateur, Laurent Cayrel, a été nommé rien que sur la ligne POLT. Il va falloir être attentif à la suite. Au sud de Brive, il n’y aurait plus que 3 dessertes au lieu de 4, la SNCF invoque des problèmes techniques… J’ai demandé qu’on ne la supprime pas et que l’on garde les dessertes de Gourdon et Souillac. On préserve deux lignes de nuit dont Paris-Toulouse sauf que pendant les travaux, il n’y aura pas de trafic de nuit pendant cinq ans… » Marie-Odile Delcamp, maire de Gourdon, était enthousiaste : « C’était constructif. Nos territoires se sont pris en main grâce à la mobilisation citoyenne. C’est comme ça que je conçois la démocratie. » A suivre…
> LGV Bordeaux-Toulouse. Le président du Conseil régional Midi Pyrénées, Martin Malvy, a appris par Alain Vidalis, secrétaire d’Etat aux transports, au cours d’un échange téléphonique, samedi 26 septembre, la décision du gouvernement en faveur de la poursuite du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse d’une part, Bordeaux et l’Espagne sur le versant atlantique, d’autre-part. « C’est ce que nous attendions, ce que nous espérions » a déclaré Martin Malvy. « Les étapes se franchissent les unes après les autres au rythme sur lequel nous nous sommes mis d’accord. François Hollande lui même avait annoncé en Midi-Pyrénées que la décision du gouvernement serait prise à la fin de l’été. Si nous ne lâchons rien, si la même détermination se poursuit,Toulouse peut être dans 4 ans à 3 h15 de Paris. Comme Nîmes ou Montpellier le sont aujourd’hui. C’est une condition majeure à la poursuite de notre développement et à la diversification de l’emploi. L’étape franchie aujourd’hui est l’une des plus importantes de toutes celles que nous avons dû surmonter. GPSO, notre projet, est le seul qu’en responsabilité budgétaire le gouvernement ait décidé de poursuivre dans les années qui viennent. C’est un élément supplémentaire en faveur de sa réalisation ».