Carte scolaire : Le Lot devra rendre 17 postes à la rentrée 2018 !
Pour le syndicat UNSA Education, « cette dotation est non seulement catastrophique mais elle anéantit le travail des dernières années ».
Le syndicat UNSA Education communique : « Cette fois c’est officiel : le Lot devra rendre 17 postes à la rentrée 2018 ! Dire que c’est inédit serait faux car nous avons connu par le passé bien pire ; moins 28 à la rentrée 2012 (ramené à moins 20 suite à l’action du député Jean Launay), moins 18 à la rentrée 2011. Pour l’UNSA Education et le SE-UNSA, cette dotation est non seulement catastrophique mais elle anéantit le travail des dernières années. Au cours de ces dernières années, l’administration a justifié les choix de fermetures par un objectif clair : créer, renforcer des pôles scolaires en dehors des centres bourgs en regroupant les plus petites structures. Cet objectif intégrait le fait de pouvoir attribuer des postes là où les effectifs sont en hausse. Cet objectif intégrait le fait d’accompagner les élus qui, refusant le statu quo, et prenant la gravité de la situation de baisse des effectifs scolaires de leur secteur, acceptaient de faire évoluer leurs structures, en maintenant le nombre de postes le temps de la réalisation du projet de réorganisation. Aujourd’hui avec un retrait de 17 postes, comment poursuivre ce qui a été engagé ? Pour l’UNSA Education et le SE-UNSA c’est mission impossible ! Comment avoir une politique éducative inscrite dans la durée sans visibilité sur les moyens. Il faut impérativement qu’une contractualisation soit faite avec l’Etat sur ce sujet pour qu’une réorganisation structurelle de qualité puisse être réalisée en espérant un renversement, le plus rapide possible de la courbe démographique du département. Depuis début janvier, l’administration rencontre des élus leur annonçant directement qu’ils feront partie de la liste des fermetures de classes en prenant soin le plus souvent de spécifier que rien n’est arrêté. Dans quelques jours nous aurons le détail des propositions de l’administration. Les premiers contours font craindre que l’aspect pédagogique, l’intérêt des élèves ne soient pas toujours au cœur de la réflexion. Pour l’UNSA Education et le SE-UNSA c’est la seule entrée possible : les enfants, les élèves et les conditions d’apprentissage qui leurs sont offertes. Le prochain rendez-vous est fixé le mardi 6 février, date de tenu du CTSD (Comité Technique Spécial Départemental), instance qui débattra des choix proposés, puis le jeudi 8 février, date du CDEN (Comité Départemental de l’Education Nationale) qui débattra en présence de représentants d’élus (Conseillers départementaux et maires) du projet de l’administration. Les arbitrages seront pris en suivant. En attendant ces échéances, l’UNSA Education et le SE-UNSA vont travailler avec les élus, les enseignants, les parents pour avoir un éclairage plus précis de chaque situation dont nous avons connaissance. »
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