Mobilisation contre la fermeture des classes et des écoles
Un rassemblement a eu lieu à l’occasion du Comité Départemental de l’Education Nationale.
Banderoles, tambours…Ils étaient une soixantaine à avoir répondu à l’appel du Collectif Citoyen de Sauvegarde des Ecoles de Village à l’occasion de l’ouverture du Comité Départemental de l’Education Nationale (CDEN) qui se déroulait au lycée Clément-Marot ce mardi après-midi. Elus, parents d’élèves, militants attendaient notamment l’inspecteur d’Académie du Lot, Guillaume Lecuivre, qui ne s’est pas présenté aux grilles de l’établissement…
Alain Auzanneau, membre du collectif, a rappelé les motifs de la mobilisation : « Il y a 13 suppressions de postes qui vont entraîner pour certaines communes la fermeture des écoles : à Montet-et-Bouxal, à Saint-Denis-Catus, à Saint-Cyprien, à Saint-Laurent-Lolmie, une classe à l’école Jean Calvet à Cahors, à Vire-sur-Lot, Duravel, Touzac, Le Boulvé, à Bretenoux, à Lanzac, à Salviac, à Vayrac, plus un poste en IME et un poste en CMPP. En compensation, il y a quatre créations à Gigouzac, à Douelle, et l’équivalent de deux postes en additionnant les décharges de direction suite à des fusions d’écoles, et peut-être un maître surnuméraire dans le cadre du dispositif « plus de maîtres que d’écoles » dans un RPI ou une école du département…Aujourd’hui, les parents de Vire-sur-Lot, Duravel, et Touzac n’ont pas scolarisé leurs enfants. Cette carte scolaire ne convient pas au collectif. On vient d’apprendre en plus qu’à côté de ces suppressions, Cahors ne recevra plus les professeurs stagiaires en formation. C’est la double peine. On perd 11 emplois temps plein. Cahors est susceptible de perdre la structure de formation. Cette carte scolaire est un déni face aux engagements pris par la rectrice, le DASEN, et le préfet lors de la signature du protocole. Cette baisse d’effectif de moins 70 élèves devrait se traduire par la perte de trois emplois et demi et non pas neuf. On demande aux élus, aux grands élus de faire respecter les accords. »
Et d’appeler à de nouveaux rassemblements notamment ce jeudi 9 avril, aux assises de l’école, qui se tiendront de 15 h 30 à 20 h, à la Chambre des métiers, à Cahors : « Il est clair que pour nous, une école qui ferme ne rouvre jamais. C’est une atteinte à notre ruralité. On appelle les citoyens, les habitants, les parents d’élèves…à étendre la mobilisation pour conserver les écoles et les classes. »
Les lignes devraient de nouveau bouger après le CDEN.