Dominique Orliac interpelle le ministre sur la situation des agriculteurs
La députée du Lot a interrogé Stéphane Le Foll lors des questions au gouvernement.
Mercredi 22 juillet, la députée du Lot, Dominique Orliac, a posé une question sur la situation des agriculteurs et de l’élevage. Après avoir rappelé la crise que traverse « la production animale », elle a souligné que « la hausse du prix de la production est la question centrale » et que « les abatteurs, les transformateurs, les industriels laitiers et la grande distribution doivent respecter les hausses de prix auxquelles ils se sont engagés. » L’élue a ensuite abordé « le sujet de l’installation des jeunes agriculteurs, dont les dossiers sont traités avec une telle lenteur que bon nombre d’entre eux se découragent » mais aussi « celui de l’étiquetage, qui ne doit pas tromper le consommateur, et celui de la priorité donnée aux produits locaux dans les collectivités. » Enfin, Dominique Orliac a interpellé le ministre : « Vous avez annoncé un plan d’allégement de charges de 50 millions d’euros. Veillerez-vous à ce que les critères des taux de spécialisation, qui donnent accès à cette aide, n’excluent pas les petites exploitations diversifiées, qui sont nombreuses dans les départements ruraux ? J’associe à cette question tous les parlementaires du département du Lot ».
« Etre aux côtés des éleveurs »
Réponse de Stéphane Le Foll : « Un travail a été engagé dans tous les départements, sous l’autorité des préfets, avec les professionnels agricoles, les centres de gestion et la Mutualité sociale agricole. Ce travail aboutira le 31 juillet, avec la remontée de l’ensemble des dossiers. Au départ, les exploitations concernées devaient remplir un certain nombre de critères de spécialisation. Il est clair, aujourd’hui, que ces critères devront être ajustés pour prendre en compte les difficultés rencontrées par les exploitations agricoles, afin que les mesures bénéficient au plus grand nombre d’entre elles, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, qu’elles soient spécialisées ou non. Dans beaucoup d’endroits, les exploitations agricoles se caractérisent par la polyculture, la polyvalence. Mais certes, la spécialisation existe : dans d’autres endroits, il y a des exploitations spécialisées. Il faut donc adapter les critères, car l’essentiel, pour nous, c’est d’être aux côtés des éleveurs. Notre objectif est de trouver des solutions pour les aider à franchir ce passage difficile. C’est pourquoi nous modifierons les critères de spécialisation ». A suivre…