Ils sont organisés par la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec l’intervention de différents partenaires.
Assurer la réinsertion du jeune et éviter la récidive. Tels sont les objectifs des stages de citoyenneté qui sont mis en oeuvre dans le département par la Protection Judiciaire de la Jeunesse à destination de jeunes, de 13 à 18 ans, ayant commis des infractions comme alternative aux poursuites ou à titre de peine après une condamnation. Mercredi 8 juillet, les différents partenaires de cette opération ont signé une convention qui fixe les règles des interventions précisant la contribution et les thèmes qui seront abordés par chaque structure pendant les stages : Mise à disposition d’enseignants d’EPS pour des activités de pleine nature pour l’Inspection Académique ; demi journée pour réfléchir à la citoyenneté avec un lieutenant-colonel de la réserve citoyenne pour la Délégation militaire départementale ; projection de film et débat pour la Prévention Routière ; réflexion sur la citoyenneté en se rapprochant de ce que peut ressentir une victime d’infraction pénale pour l’ALAVI ; projection de film et réalisation d’images pour Gindou cinéma.
Une deuxième chance
Ces stages concernent 8 à 10 jeunes pour des périodes de trois à quatre jours, trois à quatre fois par an. « C’est un travail de réflexion pour ces jeunes, sur leur place active dans la société » indique Paulino Fernandez de la PJJ du Lot soulignant au passage « que lui et ses collègues étaient désormais formés pour prévenir à toute forme de radicalisation, religieuse ou politique ». Le lieutenant-colonel Eric Zavras de la DMD conclut sur l’esprit de ces stages : « Tous les jeunes ont droit à une deuxième chance. »
