Le «Champion de France» des sapeurs-pompiers volontaires est Lotois !
La cérémonie officielle de la Journée Nationale des sapeurs-pompiers s’est déroulée le 22 juin, à Cahors, dans la cour d’honneur de la Préfecture du Lot.
Après le salut au drapeau du Corps Départemental et la revue des troupes par les autorités, la préfète du Lot, Catherine Ferrier, a fait Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, le lieutenant honoraire, Michel Saint-Hilaire. Puis ont été décorés le capitaine Jean-François Vargues (médaille de la sécurité intérieure-échelon Or), le capitaine Jean-Marc Fontaine (médaille de la sécurité intérieure-échelon Argent), le lieutenant Grégory Douillard (médaille de la sécurité intérieure-échelon Bronze), le lieutenant Jack De Sousa (médaille d’honneur des sapeurs-pompiers-échelon Or), le lieutenant Bernard Cambes (médaille d’honneur des sapeurs-pompiers-échelon Vermeil), le lieutenant Pascal Henon (médaille d’honneur des sapeurs-pompiers-échelon Vermeil). Neuf galons d’officiers ont également été remis : galon de commandant pour le capitaine Jean-Marc Fontaine ; galons de lieutenant pour les adjudants-chefs, Bernard Cambes, Damien Nadal, Didier Laval, Thierry Bruel, Jérôme Burger, Grégory Douillard, Christel Martinez, et Eric Santal. La représentante de l’Etat a ensuite donné lecture du message du Ministre de l’Intérieur avant de rendre hommage aux sapeurs-pompiers morts au feu depuis un an en procédant à un dépôt de gerbe.
Juste après la cérémonie, Michel Saint-Hilaire était au centre de toutes les attentions. Il est, sans doute, « le champion de France » du volontariat sapeur-pompier. En effet, c’est le 1er janvier 1966, à l’âge de 16 ans, qu’il s’est engagé en qualité de sapeur-pompier volontaire affecté au Centre d’Incendie et de Secours de Luzech. Bénéficiant, en 2009, de la possibilité de prolonger son engagement jusqu’à l’âge de 65 ans, il a été mis en retraite le 19 août 2014 après avoir effectué 48 ans, 8 mois et 19 jours de service au sein du Corps Départemental des sapeurs-pompiers du Lot. « Quand j’ai débuté comme pompier, nous n’avions pas de tenues de protection, nous montions dans le camion en tenue civile complétée par une paire de bottes en plastique et un vieux casque… » raconte-t-il. Son père était également pompier volontaire, et c’est naturellement qu’il s’est mis « au service de ceux qui en ont besoin». Sur sa médaille, il a juste déclaré : « Ça ne me fait ni chaud, ni froid ». Modeste jusqu’au bout.
Photo : François Gomez-Les pompiers du Lot