Les cuvées « « Ultralocal El Cahors » à la conquête de l’Argentine
Pascal Pieron et Léo Borsi, les « papas » des cuvées « Ultralocal El Cahors » se sont rendus en Argentine, l’autre pays du Malbec, du 17 au 26 août. Léo, le local de l’étape, et Pascal, le Lotois, ont joué à la fois les rôles de pèlerins mais aussi d’ambassadeurs. Récit.
« Nous nous sommes rendus en Argentine avec Pascal Pieron du 17 au 26 août. Mon idée était de montrer à mon ami la ville où l’on consomme le plus de Malbec au monde, lui montrer comment on le consomme, à quelles occasions, qui sont les consommateurs. Mais aussi je voulais lui faire comprendre les caractéristiques des Malbecs argentins » précise Léo Borsi. Arrivés à Buenos Aires, ils ont retrouvé Elisabeth Checa, journaliste spécialisée en gastronomie, qui a bien accepté de les recevoir et de déguster les trois Cahors Ultralocal. « Cela a été la première surprise ! Elle a trouvé nos vins extrêmement fins, délicats. Nous avons partagé un repas au Don Julio, restaurant à Palermo. Classique des classiques. Nous avons fait goûter nos Cahors au sommelier du restaurant qui nous a donné ses impressions. « Il s’agit des grands vins, tous différents entre eux et montrant chacun une facette bien distincte et raffinés comparée aux Malbecs argentins » nous a-t-il dit » poursuit l’oenologue et maître de chai du Vieux Télégraphe à Châteauneuf-du-Pape.
« A Buenos Aires on vit la nuit. Les gens sont proches. Tout le charme latin, héritage des Italiens y est concentré. Tout le monde tutoie tout le monde ! Les relations sont fraternelles et le Malbec a bien été conçu pour prendre part à ces moments. Et du coup, nos Cahors de la main de Leo Borsi, qui est bien implanté sur cette ville, débarquent. Il est reconnu par ses clients et presque idolâtré ! On comprend que c’est le fils du pays qui revient après 20 ans de formation en France. Les gens sont fiers de lui car quelque part ils se sentent proche de lui. On nous ouvre les portes partout, chez les cavistes, les hôtels, les restaurants comme à El Baqueano où Leo a déjà vendu deux des trois Cahors de la gamme. Ce restaurant atypique, raffiné présente sur sa carte nos Cahors aux prix de 175 euros » raconte Pascal Pieron. « Cette ville ne demande qu’à consommer nos vins, différents des Malbec argentins, gras, lourds et denses. Ils ouvrent l’horizon sur une version plus « buvable » et dont le plaisir n’est pas sur la puissance mais sur la finesse et la délicatesse des choses faites avec le soin du détail » rajoute l’Argentin au physique de Puma.
Les 2 complices ont également présenté leurs trois Cahors devant les 7 journalistes les plus influents d’Argentine comme Joaquin Hidalgo, Elisabet Checa, Mariano Braga… lors d’un test de feu organisé par Javier Menavosky avant de faire déguster « l’Ultralocal »au salon Vinos de Lujo (vins de luxe) où l’excitation est montée à son comble : Tout le monde voulait goûter et en savoir plus sur Cahors… Puis direction Mendoza et Lujan de Cujo où il y a le plus grand nombre de caves du pays ; Maipu là où se trouvent les plus vieux Malbecs d’Argentine ; la valle de Uco là où Léo Borsi a son Clos Ultralocal culminant à 1360 m ; et enfin San Rafael… « L’Argentine est un pays à la recherche d’une expression. Les vignerons sont installés sur des grandes surfaces de vignes. Il n y a pas de comparaison avec les vignerons de Cahors. Mais il y a cependant un groupe de producteurs, parfois des ingénieurs et des œnologues qui ont bien voulu tester une œnologie différente qui, à mon avis, fait la différence » conclut Pascal Pieron. « Ultralocal El Cahors » a montré la voie.