Le maire est mobilisé sur le dossier.
L’information est aussi subite que fortement préjudiciable. Il y a deux semaines, Jean-Pierre Alaux, le maire d’Albas, apprenait par les services transports de la région Occitanie qui assure la gestion des bus liO dans la vallée du Lot que son village ne serait plus desservi pendant la durée des travaux du pont de Castelfranc, c’est-à-dire deux ans a minima. Ainsi, les arrêts de la Rivière Basse, Albas bourg et Rivière Haute seraient supprimés. Seules les plages de 6 h 38 et 6 h 58 seraient maintenues à condition que le cheminement, via la cévenne de Bélaye, soit possible en raison de l’étroitesse de la D8 à cet endroit. Le reste du temps, les Albassiens seraient privés de bus. Face à ce diktat, le maire a suggéré plusieurs solutions. Toutes ont été récusées par les services compétents (Département et Région). La seule solution apportée : créer un arrêt en limite des communes de Luzech et Albas au lieu-dit « Quai à vendanges ». Jeudi dernier se tenait à la salle voûtée d’Albas une réunion publique organisée par la Région Occitanie pour présenter le nouveau dispositif qui doit entrer en application d’ici la fin de ce mois. « Il y a eu un tollé général dans la salle car une vingtaine de lycéens prennent quotidiennement le bus pour se rendre à Cahors, sans compter les Albassiens qui travaillent dans le chef-lieu du département. Ainsi, le point de desserte serait à 3 kilomètres du bourg ! Comment s’y rendre ? A pied ? A bicyclette ? Nous allons au devant d’accidents dont il est difficile aujourd’hui d’évaluer les conséquences » a protesté le maire en écho avec les inquiétudes et le mécontentement de la population. Aussi Jean-Pierre Alaux s’est engagé illico à écrire à Carole Delga, la présidente de la Région, à Serge Rigal, président du Département ainsi qu’à Serge Bladinières, président de la Communauté de communes de Vallée du Lot et du Vignoble, pour provoquer d’urgence une réunion visant à trouver une solution alternative. « Il en va de la continuité du service public, de la mobilité des populations et de la sécurité routière » a déclaré le premier magistrat.





