Le parlementaire s’attend à des semaines à venir « intenses et déterminantes ».
Alors que s’ouvre le grand rendez-vous budgétaire de l’automne, le député de la 2ème circonscription du Lot, Christophe Proença, est pleinement engagé dans un véritable marathon législatif. Il adapte son agenda en conséquence en annulant toutes ses représentations locales. « Les semaines à venir seront intenses et déterminantes : Séances nocturnes, travail en commission, week-ends à l’Assemblée… Parallèlement, je reçois des centaines de propositions d’ amendement de nos concitoyens auxquelles je me dois de répondre », explique le député. Son objectif : doter le pays d’un budget, juste et cohérent, centré sur le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires.
Première victoire : l’adoption par la commission des finances de son amendement « Bénévolat » , qui soutient l’engagement associatif à travers un crédit d’impôt ouvert à tous, imposables et non imposables. « Les associations sont un pilier de la vie locale. J’espère défendre cette mesure dans l’hémicycle dans les prochains jours », précise-t-il.
Dans le même cadre budgétaire, le député et le groupe socialiste ont défendu et obtenu le rétablissement de l’abattement fiscal de 10 % pour les retraités, des mesures de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’un soutien renforcé aux PME, aux Chambres de Commerce et d’industrie. Pour soutenir les services publics de proximité, 800 millions d’euros ont été récupérés en commission pour les collectivités locales, avec une attention particulière pour les communes et les départements.
Sur un autre front, l’assemblée nationale a voté une réforme majeure du droit pénal modifiant et précisant la définition du viol et du consentement. « Une révision indispensable pour mieux défendre les victimes », souligne Christophe Proença, en dénonçant la position rétrograde du Rassemblement National, qui a voté contre cette réforme attendue depuis longtemps.
Par ailleurs, le député socialiste défend « une contribution exceptionnelle des plus hauts revenus inspirée des travaux de Gabriel Zucman, plébiscitée par 86% des français, ainsi qu’une taxe de 5 % sur les superdividendes des grandes entreprises, déjà adoptée en commission ». « Demander à ceux qui n’ont jamais été aussi riches de participer n’est ni indécent ni déraisonnable : c’est une question de solidarité, de patriotisme et de bon sens », rappelle-t-il.
In fine, le député entend rester ferme sur la suspension de la réforme des retraites et le rétablissement du dialogue avec les partenaires sociaux. « Je resterai engagé dans l’hémicycle pour que le budget 2026 soit lucide, sérieux et équitable entre tous les Français. Comme le dit Christian Lehmann, les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on refuse de livrer. », conclut Christophe Proença.
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