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Ligne POLT : Les demandes lotoises au menu du comité de suivi Etat /SNCF de la ligne ferroviaire

Retour sur la séquence du 12 septembre 2025. 

Vendredi 12 septembre dernier s’est déroulé à la préfecture de la Haute-Vienne  le comité de suivi des dessertes ferroviaires des trains d’équilibre du territoire (TET) desservant l’axe reliant Paris à Toulouse via notamment Orléans et Limoges. Etienne Guyot, préfet de la Région Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre  Farandou, PDG de la SNCF, Christophe Fanichet, président de SNCF Voyageurs,  et Matthieu Chabanel, président de SNCF Réseau, étaient notamment présents.

A cette occasion, les dessertes ferroviaires des gares du Lot ont été une nouvelle fois  ardemment défendues par Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur du Lot, et Jean-Noël Boisseleau, expert ferroviaire auprès du président du Département, du Lotl. 

Ils ont rappelé en séance :

– L’urgence d’une meilleure régularité des dessertes, tout en réduisant les temps de parcours devenus inacceptables pour les usagers et les territoires ;

– La nécessité d’un renforcement des dessertes au sud de Brive, vers Souillac, Gourdon, Cahors et continuation en direction de Montauban et de Toulouse. Sur 10 allers-retours trains quotidiens Paris-Brive, seuls 5 descendent jusqu’à Cahors et sur ces 5, 3 seulement arrivent à Toulouse !

 – La demande de réintroduction de 2 trains rapides AR desservant les villes préfectures de la ligne sur son intégralité plaçant ainsi  Limoges à 2 h 40, Cahors à 4 h 45 de Paris et à 1 h de Toulouse) ; ce qui serait juste un peu mieux que le Capitole des années 1970.

– L’impératif de la livraison des nouvelles rames « Oxygène » de début 2027 à fin 2027 

– L’importance, d’ici là, de fiabiliser les locomotives actuelles et d’en disposer de réserve en nombre suffisant afin de réduire les pannes au départ et en ligne et les temps de secours

– L’obligation de la SNCF de minimiser autant que possible les impacts des futurs travaux sur les infrastructures afin de répondre aux besoins de déplacement des habitants et de recourir à une voie pour les travaux laissant l’autre libre au trafic

– La nécessité d’assurer, durant toute la durée des travaux, un nombre acceptable de trains jusqu’à Cahors, ce qui n’est pas le cas actuellement (seulement 3 allers et retours au lieu de 5 avec des amplitudes horaires sans train pouvant aller jusqu’à 8 h)

– Enfin, les dessertes par trains de nuit ne sont pas satisfaisantes en semaine : horaires inadaptés pour les Paris Saint-Denis-Lès-Martel, Biars/Bretenoux Aurillac et Paris Gramat, Figeac Rodez et retour, (4 heures d’arrêt technique à Brive)  impossibilité de montée et descente de  voyageurs en gare de à Brive, composition insuffisante en nombre de voitures (3), détournement trop systématique pour travaux du train Paris-Toulouse via Bordeaux et Montauban, privant donc Cahors, Gourdon et Souillac de dessertes directes… autant de facteurs contribuant à tarir l’usage du train de nuit alors qu’il est .plébiscité dans de nombreux pays.

– L’impérieuse nécessité que l’Etat et la SNCF engagent des crédits complémentaires, bien au-delà des 2 milliards d’euros  pour la régénération, la modernisation de la ligne  et la signalisation ;

– L’investissement annuel ferroviaire de l’Etat par habitant est en France , le plus faible de tous les pays voisins y compris de nombre de pays asiatiques …

Preuve de l’engagement des élus et des représentants des usagers lotois, étaient également au rendez-vous à Limoges, Georgette Laporte, présidente de Tous Ensemble pour les Gares de Cahors, Gourdon et Souillac et administrateur de l’association Urgence POLT et Lionel Maury, conseiller municipal de Gourdon et administrateur TEPLG et Urgence POLT. 

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